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Annaba - Actualité
06/10/2007
C'est grâce à Salaheddine que cette incursion dans le monde particulier des harragas a été possible. Nous nous étions rencontrés sur la terrasse d'un café juste après qu'il eut été refoulé de Tunisie suite à une tentative avortée d'émigration clandestine. Après que Salaheddine eut trouvé la combine pour mettre en contact Liberté avec «edjemaâ», le feu vert était alors donné pour entamer un reportage dans un camp clandestin réservé à la formation et à l'entraînement des harragas devant tenter l'aventure vers l'inconnu. Notre journaliste se fait passer alors pour un candidat à l'émigration clandestine.
30/09/2007
Le 7 janvier 2007 au matin, une semaine tout juste après la grande vague du lundi 31 décembre 2006 qui a vu partir ensemble une trentaine d’embarcations et plus d’une centaine de harraga de Sidi Salem (Annaba), une bande de sept copains de la cité FLN à El Kala, d’une moyenne d’âge de 25 ans, disparaissent à leur tour.
Peut-être un peu plus qu’ailleurs, à Annaba on garde jalousement le secret de plusieurs recettes de gâteaux et de cuisine.
Avec leur réputation gastronomique et les mille et une senteurs qui se dégagent des cuisines, les Annabis perpétuent des traditions culinaires ancestrales.
"On a brûlé des habits dans l’espoir d’être aperçus"
Il a 23 ans ; Salaheddine, c’est son prénom et il était parmi les 37 harragas interceptés au large des côtes tunisiennes récemment. Nous l’avons rencontré lundi soir autour d’un café non loin de chez lui (centre-ville de Annaba), et il nous relate son aventure, ou plutôt sa mésaventure. Cadet de 7 enfants, il se définit comme un travailleur occasionnel. Il collectionne les petits boulots depuis plusieurs années.
18/08/2007
Des rescapés et des familles racontent
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