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Annaba. Plages de Chetaïbi (1ère Partie)

03/09/2006 - Lu 71384 fois
Calme et volupté

Malgré l’inexistence d’une infrastructure routière, estivants et touristes se bousculent sur le littoral de la commune de Chetaïbi, 70 km du chef-lieu de la wilaya de Annaba. Cette côte, baptisée par les occidentaux « plus belle baie du monde », mérite le voyage.

Aujourd’hui totalement sécurisée, rien ne vient perturber les vacanciers lesquels, ces quatre dernières années, sont de plus en plus nombreux à y séjourner durant les trois mois de l’été. Là, il n’y a ni nuisance ni délinquants ou criminels.

Chetaïbi est une localité du bout du monde aux eaux cristallines, où le sable des plages jusqu’à Sidi Okacha est fin comme de la farine, où le chemin et le temps s’arrêtent. Il n’y a pas d’hôtel. Les restaurants et les fast-foods se comptent sur les doigts d’une main.

Dans cette baie, à l’ouest de Annaba, crabes, oursins et poissons abondent. Ainsi est Chetaïbi d’aujourd’hui, vielle et jeune en même temps. Celle qui joue les belles endormeuses avec ses sables d’or, qui épousent le maquis proche, est en train de renaître. Des investisseurs étrangers s’y intéressent et des projets de réalisation de complexes hôteliers s’élaborent et sont prêts à être concrétisés.

La route qui mène à Chetaïbi via oued El Annab, oued Zied ou Berrahal, Tacha, en passant obligatoirement par Tréat et aïn Abdallah, est une large bande de bitume. Une autoroute, qui ressemble à une longue balafre faite dans la montagne escarpée de l’Edough, est à l’origine d’une grande disponibilité en moyens de transports en commun et de taxis.

Les Chetaïbis savent que leur commune a des potentialités minières et touristiques fabuleuses encore inexploitées. Mer aux eaux cristallines favorables à la plongée sous-marine, croisières en bateau, randonnées pédestres ou même équestres, riches en faune et en flore sous-marines, bien pris en main par les investisseurs, la commune offre toute une gamme de loisirs.

Abdelhak Benmahrouf, le comédien, ne s’est pas trompé en y installant au lieudit la fontaine romaine, un immense camp de toiles. A des prix très étudiés et défiant toute concurrence, il est le seul sur toute la côte de Chetaïbi à mettre à la disposition des vacanciers toutes les commodités (eau courante, électricité, restauration).

Durant l’été, Chetaïbi s’anime et sa population, riche de quelque 20 000 âmes, bouscule ses habitudes pour offrir à ses hôtes le nécessaire pour passer d’agréables vacances. Ils viennent de toutes les régions de l’intérieur du pays, de celles du Sud, ainsi que de différents pays d’Europe.

Quotidiennement, ses plages ressemblent à un ciel étoilé tant les tentes et parasols sont nombreux. Ainsi la baie ouest, plus bas sur les multiples plages au sable d’or, comme à Sidi Okacha une plage à quelques kilomètres plus loin, on y trouve calme, volupté, les rayons de soleil pour bronzer, la mer pour pêcher, les grottes pour s’isoler et la montagne voisine où foisonne le gibier.

La pêche avec l’agriculture et les mines forment les richesses de cette commune enclavée. Avant que n’intervienne, le début des années 1990, la pêche était talonnée par le tourisme qui représentait 10% des recettes de la commune. Ce dernier secteur reprend du poil de la bête avec le retour des estivants et des touristes avides de découvertes, d’évasion, d’aventures ou, tout simplement, des plaisirs de la mer.

Samy B. [EL WATAN - 06-08-2006]

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