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Projets AADL à Annaba

14/05/2007 - Lu 35261 fois
Dynamique reprise des travaux

Même si çà et là, quelques voix d’attributaires s’élèvent pour exprimer un certain mécontentement quant au manque de viabilisation, d’éclairage ou d’alimentation en eau potable de leur logement fraîchement occupé, l’AADL semble avoir pris du poil de la bête. La majorité des chantiers en voie d’achèvement a repris l’animation qui leur est spécifique avec des intervenants des travaux secondaires constamment sur la brèche.

La cité des 116 logements El Hattab où le wali a présidé, ce 1er mai, la cérémonie de remise des clefs aux attributaires dénote que de nouvelles mentalités se sont installées et que de nouvelles et efficaces méthodes de gestion son appliquées. Située en centre-ville, cette cité a été dotée de l’ensemble des moyens à la mesure des attentes de ses nouveaux occupants. Ces derniers n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction aux autorités locales. C’est le résultat d’un suivi régulier des travaux, appliqué par le nouveau collège de la direction régionale AADL.

Il est à l’origine du regain de dynamisme que connaissent les travaux de finition des projets de Sidi Achour, Sidi Amar et Zaafrania. C’est presque un même combat que livre l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Annaba. N’étaient ces problèmes d’avis d’appel d’offres infructueux pour cause d’indisponibilité de matériaux de construction, l’OPGI aurait été logé à la même enseigne de satisfaction. Avec son expérience dans la gestion d’un parc de 56 000 logements dont 20 000 en copropriété, cet office ne voyait pas en le programme des 5986 logements sociaux locatif (LSL) à réaliser, un défi. Dans des conditions idoines d’approvisionnement des chantiers en matériaux, ce programme aurait été achevé dans les délais fixés. C’est dire que les résultats auraient été meilleurs que les 502 logements livrés au 31 décembre 2006. En 2007, ce sont 6486 logements qui devaient être lancés. Très difficilement, l’OPGI est arrivé à intéresser les entreprises du bâtiment. Ce qui lui a permis d’inscrire en cours de réalisation 5486 logements.

Plusieurs problèmes

L’office prévoit de réceptionner courant 2007, 2766 logements sociaux locatifs, 519 sociaux participatifs (LSP) et 1070 en habitat rural. Problème d’entreprises, de disponibilité de matériaux de construction, mais aussi problème de règlement de la quote-part du montant du logement par les bénéficiaires LSP. Si les 880 attributaires de LSP à Chaïba ont versé leur première quote-part de 150 000 DA sur les 450 000 DA, la majorité n’a pu régler la 2e tranche. Une mise en demeure individuelle leur a été récemment adressée pour s’acquitter des 300 000 DA restants.

«Annuellement, Annaba devrait bénéficier d’un programme de 1000 logements sociaux locatifs. Il est destiné à l’éradication
de l’habitat précaire estimé à plus de 4000 unités», confie Amar Khalfaoui, directeur général de l’OPGI de Annaba. Ce responsable estime que le handicap majeur pour la réalisation des différents programmes se situe au niveau de l’indisponibilité des matériaux de construction. Selon lui, leurs pénuries périodiques sont pour beaucoup dans les retards enregistrés dans l’avancement des travaux. «Pourquoi n’importe-t-on pas le ciment qui, tout autant que d’autres produits, peut être considéré comme étant de première nécessité. Son indisponibilité est à l’origine de la grande spéculation qui sévit sur le marché national. Alors que chez les spéculateurs il est disponible à 400 DA le sac de 50 kg, ceux qui travaillent dans la légalité ne peuvent être approvisionnés au niveau de l’ERCE Hadjar Soud. J’estime qu’il est temps de penser à des opérations d’importation au titre de jointventure», a précisé ce responsable.

Actuellement, l’ardoise des redevances locatives impayées depuis plusieurs années par les locataires OPGI s’élève à 80 milliards de dinars. Quelque 400 locataires réfractaires à tout paiement de leurs arriérés ont été poursuivis en justice. D’autres devraient suivre au même titre que les démarches de recouvrement par voie d’huissier engagées par l’OPGI qui mensuellement arrive à réaliser une recette d’à peine 20 millions de dinars juste de quoi recouvrir la masse salariale de plus de 550 cadres et travailleurs.

M. F. Gaïdi [EL wATAN - 13-05-2007]

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