
Il suffit de faire un tour du côté de la cité des 1028 Logements de la Plaine ouest pour se rendre compte de la signification exacte du mot pollution. Pas seulement celle du sol, mais aussi, la pollution visuelle, et où que l’on promène son regard, on est agressé par la vision des détritus, des égouts, des étals de l’informel, des bacs d’ordures saturés, des résidus de combustion d’ordures, effectuée par les riverains en l’absence du service de voierie. Et par-dessus tout, les bâtiments en chantier, par dizaines, grignotant chaque mètre carré laissé libre, du béton, encore du béton toujours du béton. La verdure est rare, et la poussière omniprésente.
Voici le tableau de cette cité qui abrite des milliers d’âmes, vouées à vivre comme dans un bidonville. A croire que les autorités concernées ont oublié ce quartier plus que les autres, et que son POS a été revu à plusieurs reprises, pour permettre une telle saturation. Que font les services chargés de la protection de l’environnement ? Pourtant leur direction de wilaya n’est pas si éloignée de cette cité. Le gros problème de collecte des ordures auquel est confrontée la commune trouve dans cette cité toute son expression, et aucune stratégie n’a été projetée, à commencer par la sensibilisation des riverains en ce qui concerne leur comportement, en grande partie responsable d’une telle situation. Livrée à elle-même, la cité des 1028 Logements est en passe de devenir une véritable bombe à retardement si rien n’est fait rapidement pour sauver ce qui peut l’être.
lestrepublicain - 01 juillet 2014 - Farida H.
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