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Annaba: SIDI AMAR - Les bovins broutent « les ordures » que l’herbe

Publié le 19/07/2014
Les bovins ne s’intéressent plus à brouter l’herbe pour se nourrir mais préfèrent plutôt les déchets domestiques. Cela a été constaté à longueur  d’année à Sidi Amar comme ailleurs, dans les autres communes de la wilaya qui forment le Grand Annaba. A les voir en train de fouiner   dans les bacs à ordures qu’ils renversent à l’aide de leurs cornes à la recherche de la nourriture dans des sacs de plastique, on a l’impression que ces bêtes pourraient un jour accéder aux cafés  maures et aux restaurants, ironise un habitant de la cité du 19 juin 65 du chef- lieu de la commune. Les bovins qui ont pris l’habitude de visiter depuis le petit matin jusqu’au soir,  les bacs à ordures, laissent  après leur passage  des   sachets de plastiques éventrés et des déchets éparpillés, rendant  la mission des agents de nettoiement  compliquée et ardue. Les élus qui se plaignent souvent de la destruction des bacs à ordures mettant en cause des habitants, se trompent parfois de cible et ignorent, peut- être, les dégâts que causent les bovins à ces réceptacles. Si la commune de Sidi Amar s’est débarrassée quelque peu des chiens errants à la faveur d’une campagne d’abattage, elle continue  de faire face, par contre, au problème des bovins errants qui font partie désormais du décor quotidien. Leur présence dans les cités principalement celles du chef lieu de commune, représente non seulement un danger pour les enfants de passage près des bacs à ordures à cause des risques d’attaques par ces bêtes, mais aussi un facteur de dégradation de l’environnement sans parler  des risques de pollution du lait des vaches et de ses conséquences sur la santé publique. Il faut souligner que le phénomène des animaux errants  à commencer a apparaitre depuis les années quatre vingt plus précisément avec le départ des gardes champêtre. Depuis, ni les pouvoirs publics, ni les élus et encore moins les associations de quartiers et des cités, n’ont trouvé une solution pérenne au problème en question qui prend de plus en plus de l’ampleur.

lestrepublicain - 19 juillet 2014 - Hocine Akli
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