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Annaba: JEUNES DE BÉNI LAHMAR À EL-HADJAR - De la délinquance à la création de micro-entreprises

Publié le 20/07/2014
«Ils se sont détournés de la drogue et de la délinquance. Ils ont ouvert leur propre micro entreprise, et ont même, pour certains, embauché d’autres jeunes avec eux. C’est une réussite totale, et nous espérons qu’elle fasse tache d’huile dans les autres localités de la wilaya, et qu’elle touche le plus grand nombre de jeunes possible« ! Eux, ce sont les jeunes de la tristement célèbre (dans un passé encore très proche), localité «Beni Lahmar», dans la commune d’El-Hadjar. Un endroit plutôt malfamé où il n’était pas bon de s’y attarder à la nuit tombée. Aujourd’hui, tout a changé, et les jeunes autrefois livrés à la drogue et au trafic de tout genre, ont ouvert des ateliers de plomberie, menuiserie, maçonnerie, enfin dans toutes les disciplines enseignées dans le centre ouvert de rééducation d’El-Hadjar. Un centre qui, il y a quelques années encore, comme nous l’avons déjà porté dans une précédente édition, accueillait   les jeunes délinquants ramassés par la police et «condamnés « à y suivre une formation professionnelle dans ses différents ateliers. Mais la majorité se sauvait dès le lendemain, et seuls ceux qui étaient fermement entourés de leurs parents y restaient pour obtenir un diplôme dans la filière choisie. L’Etat avait pourtant mis à la disposition de ce centre tous les équipements nécessaires, ainsi que des espaces de loisirs et de sport, mais son rendement était très faible. Avant que le service social de la wilaya ne prenne il y a quelques mois, l’initiative d’y conduire un groupe de jeunes de la localité de Beni Lahmar et leur fasse visiter les lieux et miroiter les bénéfices d’une formation professionnelle dépensée par des professeurs agréés, comme l’a révélé un responsable de la DAS, M. Laskri qui gère ce dossier.  Puis, la DAS à l’origine de cet exploit est intervenue auprès des dispositifs d’aide à l’emploi pour faire bénéficier ces jeunes de micro crédits et leur permettre de concrétiser leur rêve, une fois leur diplôme en poche. Les résultats obtenus dépassent largement tous les pronostics. Aujourd’hui la majorité des jeunes, voyant leurs camarades «en bonne voie», gérer des ateliers dans les filières choisies, ayant acquis grâce à leur travail une aisance financière satisfaisante (certains ont même acheté des véhicules, ont meublé leurs habitations), adhèrent de plus en plus à cette option, et vont d’emblée s’inscrire à leur tour. «Ces jeunes sont un exemple pour les autres jeunes à venir. Leurs parents sont ravis, et nous aussi» a conclu M. Laskri.

lestrepublicain - 20 juillet 2014 - Farida H.
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