L’ouvrage d’art "d’envergure", en remplacement de l’actuel pont "Y", implanté à la sortie Sud de Annaba, sera livré au plus tard dans trois semaines. Lancés depuis plus de 20 mois, les travaux de réalisation tirent à leur fin et il ne reste que la signalisation verticale et horizontale à mettre en place ainsi que le réseau d’éclairage public. La mise en service de cet ouvrage, dont la réalisation a été confiée à quatre entreprises, dont une espagnole, avec un coût initial de plus 7,6 milliards de dinars, va désengorger la circulation au niveau de la sortie de Annaba. Long de 1,2 km, ce pont va également réduire les risques d’accidents de la circulation au niveau de ce tronçon routier. Le choix du site a été retenu en fonction des contraintes et de la nature des terrains traversés. Il va sans dire que le nouveau ouvrage est appelé à mieux répondre aux exigences du trafic routier actuel ainsi qu’à celui du futur, laisse-t-on entendre à la direction des travaux publics. Constitué de 4 couloirs, cet ouvrage d’art qui desservira la rocade Annaba-Souk-Ahras, fait partie, avec le passage supérieur situé à proximité de la localité de Boukhadra (El Bouni), des nouvelles voies de communication susceptibles de résoudre définitivement le problème des embouteillages aux entrées et sorties Sud de la ville de Annaba qui compte, rappelle-t-on, un réseau routier de 660 km, composé de 131 km de routes nationales, 295 km de chemins de wilaya et de 234 km de chemins communaux. Elle est également traversée par l’autoroute Est-ouest sur une distance de plus de 28 km. Les travaux de réalisation de ce projet ont été repartis en quatre lots. il s’agit de la construction de l’ouvrage principal (viaduc) de la réalisation des ouvrages annexes (passages inferieurs ferroviaires et murs de soutènements et des rampes d’accès aux ouvrages et l’aménagement des abords et du raccordement du tracé de l’ouvrage ouest sur l’oued Boudjemaa.
lestrepublicain - 17 septembre 2014 - Hocine Akli
Les Commentaires
Le wali est l'homme le plus puissant de la wilaya. Il est ainsi en tant que commis de l'État la seule personne qui est en mesure d'être entendu par les ministres car sa parole et son autorité ont du poids et doit être écouter puisqu'il est le prolongement du bra de l'État dans cette région du pays d'où sa présence pour jouer ce rôle capital du gouvernement.
Donc, c'est lui qui doit en premier taper fort sur la table, en insistant auprès de tous les ministères concernés afin de faire avancer les projets qui traînent ou qui ne voient le jour malgrè qu'ils soient décidés. La question est maintenant de savoir si vraiment le wali a toute la latitude d'agir dans son rôle de wali auprés de l'État ou bien s'il est tout simplement soumis à l'autorité des ministères et ainsi en tant que subaltèrne n'a pas grand chose à dire? Donc, s'il s'avère être ainsi, alors pourquoi avoir un wali si sa parole n'est pas entendu ?