
L’une des plus grandes agglomérations de la ville des jujubes, en l’occurrence la grande cité Sidi Achour créée récemment par les pouvoirs publics dans le cadre de la réalisation de logements par l’AADL, se dote de services publics. Après avoir assisté à l’ouverture d’un bureau de poste qui vient de desserrer l’étau sur les autres postes réparties à travers les quartiers, cette belle cité connaitra dans les jours qui viennent, l’inauguration d’une antenne communale flambant neuve et fin prête. « Les riverains sont satisfaits et remercient les responsables locaux pour cette louable initiative.
Ouvrir un service public dans notre quartier ne fait que réjouir la population qui souffre le martyre soit pour retirer un document dans une antenne située dans la Plaine ouest ou retirer ou verser une somme d’argent au niveau d’une poste se trouvant dans la cité éponyme», nous a dit un résident qui s’apprêtait à se rendre au nouveau bureau de poste. Cependant, le commun des mortels souhaite que d’autres sociétés nationales emboitent le pas elles aussi et ouvriront de nouveaux services publics relevant de leurs secteurs pour faciliter la tâche aux citoyens et atténuer la tension qui pèse aussi bien sur les préposés aux guichets des bureaux de poste que sur les employés des antennes communales.
Pour ce qui est du secteur financier, la banque et les assurances sont déjà sur place. « Il faut que les autres services publics ouvrirent aussi leurs portes au public. Car nous sommes en train d’endurer que ce soit en été ou en hiver et nous espérons que les autorités locales répondent promptement à nos doléances », nous a affirmé un homme retraité devant un abri bus. Par ailleurs, cette grande cité connait depuis sa création de profondes mutations et continue de se métamorphoser à l’instar des anciens quartiers de la quatrième ville du pays. Enfin, ce qui manque à cette grande agglomération, c’est un certain civisme puisque nombre d’habitants au lieu de faciliter la tâche aux éboueurs, continuent de jeter leurs ordures ménagères sur le bas- côté de la chaussée.
lestrepublicain - 18 septembre 2014 - Nejmedine Zéroug
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