Les réfugiés subsahariens que personne ne peut condamner pour leur présence en Algérie sont cependant devenus, par la force des choses, un problème pour l’image de marque de notre ville. On n’a rien à reprocher à ces pauvres gens qui ont fuit la guerre et la misère qui font que leurs pays sont devenus invivables et dangereux pour tous. Leur vie étant menacée, il est normal que ces derniers aient été accueillis par notre pays, connaissant l’esprit de solidarité humaine qui a toujours animé les Algériens.
N’oublions pas que durant la guerre de libération nationale, tel que rapporté par les livres d’histoires et ceux qui l’ont vécu, les réfugiés nationaux avaient trouvé une terre d’asile en Tunisie et au Maroc. Le problème qui se pose est celui de la mendicité. Ainsi au carrefour à proximité de l’usine Fertial et la route menant vers la Cité Seybouse, puis plus haut vers le barrage fixe de la Sûreté nationale, ils sont des dizaines d’enfants et d’adultes, chacun tenant une écuelle et assaillant toute voiture de passage. Pour amadouer les passants, ils tiennent à la main un chapelet (Sebha) réclament une obole.
L’image qu’ils offrent aux visiteurs de notre ville est quand même dégradante et on devrait penser à les regrouper, comme cela se fait dans tous les pays du monde. L’hygiène sera alors contrôlée, et les adultes pourront être recrutés pour effectuer des travaux selon leurs capacités. La main-d’œuvre agricole fait cruellement défaut et il est sûr qu’ils ne rechigneront pas à travailler. Ainsi leur dignité sera préservée.
lestrepublicain - 18 septembre 2014 - Ounissi Manel
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