
Elle croyait s’en tirer à bon compte et régler ses problèmes particuliers en falsifiant des documents officiels puis de les présenter comme étant des vrais. La bonne dame qui est âgée de 48 ans a été arrêtée le 18 Septembre sur injonction du juge d’instruction en charge de son affaire. Le faux et l’usage du faux étant avérés elle s’était donc retrouvée sous l’objet d’un mandat d’amener pour être ensuite placée en prison préventive le 21 courant. Les documents officiels qu’elle avait scannés ne lui ont pas rendu service mais l’ont tout simplement privée de liberté. Les policiers qui avaient été réquisitionnés pour l’appréhender n’avaient eu aucune peine à la repérer et la présenter par devant le magistrat instructeur. Cela nous rappelle l’histoire d’une ressortissante tunisienne qui fourguait à tous vents de beaux billets de 200 DA pour s’acquitter des prix de gandouras brodées d’or, de « fetla » ainsi que plusieurs robes qu’elle comptait offrir à sa fille pour fêter ses noces. Malheureusement, c’était au moment de payer des lentilles pour changer son regard bleu et échapper ainsi aux recherches, que le lunetier, étonné de ne voir que des billets tous neufs sans aucune trace de scotch, lui mettant la puce à l’oreille. De plus, l’accent Tunisien de la dame avait renforcé ses soupçons. Alors en bon citoyen, pour ne pas dire en bon commerçant, il sort du magasin et demande à des policiers en civil de contrôler les billets qui portaient le même numéro de série. La supercherie étant mise à jour, ils appréhendent la bonne dame et saisissent tous les beaux qui se trouvaient dans la voiture d’un fraudeur qui lui servait de chauffeur. La faussaire s’était retrouvée devant le tribunal criminel qui l’avait condamnée à 20 ans de réclusion criminelle.
lestrepublicain - 25 septembre 2014 - Ounissi Manel
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