
Le président directeur général (PDG) du groupe industriel Sider et président du Conseil d’administration (CA) d’ArcelorMittal Algérie (AMA), M.Benabbes Ahmed , vient d’écrire au patron de l’UGTA pour lui demander des éclaircissements sur la situation du sieur Menadi Aissa, ex-secrétaire général du syndicat d’entreprise d’ArcelorMittal Algérie et sa position au sein des structures de la centrale syndicale. Preuves à l’appui, le concerné en l’occurrence Menadi Aissa, qui a exercé un mandat de député lors de la précédente législature, continue d’exercer et d’activer jusqu’a présent au nom de l’UGTA sans qu’il soit élu ou autorisé pour le faire, précise le PDG du Groupe industriel Sider. Outre cela, le sieur Menadi Aissa se comporte et prend des décisions telle la dissolution des sections syndicales et leur renouvellement au niveau de l’entreprise ArcelorMittal Algérie, filiale du Groupe industriel Sider, contraire à l’article 14-90 revu et complété relatif à l’exercice du droit syndical , au règlement intérieur de l’UGTA et au pacte social pour l’investissement signé entre la direction générale d’ArcelorMittal Algérie et le syndicat d’entreprise la correspondance du PDG du groupe industriel Sider ne s’arrête pas là et accuse Menadi Aissa de s’ingérer directement dans les conflits collectifs qui sont à l’origine de pertes de production importantes au complexe sidérurgique d’El-Hadjar. Cette situation a donné lieu à un climat social instable au sein du complexe sidérurgique d’El-Hadjar au moment où des efforts sont en train d’être déployés par tous les partenaires concernés pour la réussite du programme d’investissement et la préservation des emplois, mentionne la lettre du PDG du groupe industriel Sider. La direction générale d’ArcelorMittal Algerie avait déposé une plainte contre X pour attroupement et destruction de biens d’autrui, usurpation de fonctions et utilisation de noms pour incitation à la violence, à l’intimidation et à l’entrave du droit de travail et du commerce, fait-on savoir. Le tribunal d’El-Hadjar avait classé l’affaire en question en juillet dernier, préférant attendre d’autres nouveaux motifs ou arguments pour statuer sur ce dossier. Nos tentatives pour répercuter la version de la personne mise en cause dans la lettre du PDG du groupe Industriel Sider, se sont avérées vaines.
lestrepublicain - 29 octobre 2014 - Hocine Akli
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