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Annaba: La vétusté des véhicules remises sur la table - Un minibus prend feu au rond-point du Pont Blanc

Publié le 26/11/2014
Sapeurs-pompiers-006Un bus de voyageurs d’une ligne de la commune chef-lieu de la wilaya d’Annaba a été calciné. C’était, samedi dernier en début de soirée, au niveau du rond-point du pont blanc très fréquenté par les automobilistes de jour comme de nuit, d’autant plus que celui-ci constitue une des entrées principales vers Annaba. Alertés, les services de la Protection Civile et ceux de la Police sont immédiatement intervenus sur le lieu de l’accident. L’ensemble des passagers ont pu être évacués du mini bus en feu. Heureusement, aucune victime n’a été enregistrée. Certains voyageurs sont restés en état de choc, principalement, les femmes qui se trouvaient à bord de ce moyen de transport en commun. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet incident qui aurait pu coûter la vie à des dizaines de citoyens. Cet incident soulève plusieurs questionnements quant au retard enregistré dans le développement du transport urbain. Au moment où les travaux du projet du tramway de la wilaya d’Annaba tardent à voir le jour, la dégradation et l’absence de développement du moyen de transport des bus en commun est fortement dénoncé par les habitants de la quatrième ville d’Algérie. En effet, entre saleté et odeurs nauséabondes et le prix exorbitant des taxis de 100 DA soit 7 fois le prix du bus, les citoyens sont contraints d’empreindre un moyen de transport digne des pays sous-développés. Depuis les dernières élections législatives et locales, le secteur des transports en commun à la wilaya d’Annaba n’a pas connu un grand essor suscitant le mécontentement d’une grande partie de la population contre l’ « incompétence » et le manque d’implication des élus. « Les transports en communs sont pourris… Quand je prends le bus, je suis dégoûté à cause des odeurs nauséabondes et de la saleté. Le trafic n’est pas stable et les stations de bus et de taxis laissent à désirer. Regardez, la station Kouche Noureddine, le lieu ressemble à une décharge publique », a tempêté un des habitants du chef-lieu. L’insatisfaction des clients est à son apogée et remédier à cette situation passe inévitablement par le contrôle strict, par la direction du transport, du cahier des charges de cette activité.

Le Provencial - 24 novembre 2014 -
Rafik Arfaoui
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