Les trois tentatives d’émigration clandestine en l’espace d’une semaine de 100 jeunes issus des quartiers défavorisés de Annaba, auxquels s’ajoutent aujourd’hui des personnes étrangères, faisaient, hier l’essentiel des discussions de la population. Le nombre, pas trop important, de personnes, qui ont décidé d’affronter la mer en cette période de l’année, et ceci malgré le fait qu’il est de notoriété publique dans cette ville que les gardes-côte sont mobilisés H 24 pour faire avorter toute velléité de sortie illicite des eaux territoriales, en a laissé plus d’un perplexe. L’étonnement des habitants de la ville côtière est d’autant plus grand que des femmes avec leurs enfants sont maintenant du voyage vers l’aventure si ce n’est vers la mort par noyade. En effet, très tôt dans la matinée d’hier lundi, aux environs d’une heure, un nouveau groupe, composé de 28 candidats à l’émigration clandestine, a été intercepté, à 26 miles marins (50 km environ) au nord est de Ras El-Hamra, apprend-on auprès du groupement territorial des gardes-côtes d’Annaba, relevant de la façade maritime de l’Est (5ème région militaire). Les harraga, parmi lesquels l’on dénombre 5 Syriens, dont un couple avec ses deux enfants, âgés de 2 et 4 ans, étaient scindés en 2 groupes, respectivement de 13 et 15 candidats à l’émigration clandestine. Lors de l’opération d’indentification menée conjointement avec la police, il s’est avéré que 2 individus, objet de mandats d’arrêts pour différents délits, étaient parmi les harraga pour refaire une virginité de l’autre côté de la rive méditerranéenne. Selon nos sources, les autres harraga, dont un mineur, tous originaires de Annaba, âgés entre 17 et 46 ans, étaient entassés à bord de 2 embarcation de fortune. Ils ont pris le départ vers 19h20MN, comme toujours à partir de la plage d’échouage de Sidi-Salem, une cité côtière synonyme de misère, de prostitution et de drogue, elle s’est aussi rendue célèbre à l’échelle internationale par le phénomène des harraga, depuis la fameuse soirée du 31 décembre 2006 où près de 120 embarcations de pêche avaient pris le chemin maritime en direction de l’Ile de la Sardaigne (Italie) et dont le flux à partir de son rivage, près d’une décennie après, est toujours de mise. Maintenant, dépassées par l’ampleur du phénomène que rien, pas même les peines d’emprisonnement de 2 à 6 mois pour tout Algérien qui quitte le territoire national d’une façon illicite, mais qui n’a jamais été appliquée, n’arrive à juguler, les autorités locales affichent profil bas. La grande majorité des responsables avouent, en effet, ne rien comprendre aux raisons véritables, qui poussent les jeunes, dont certains issus de familles aisées et d’autres occupant des fonctions ou exerçant des métiers, qui les mettent à l’abri du besoin, à tenter l’exil par voie maritime et au péril de leur vie.
lestrepublicain - 25 novembre 2014
Les Commentaires
tronche pneu Dunlop sp sport met la carotte à tous;;;veut être futur rais;;;je suis malade,,,,,,,raz le bol.
rainurage arrive toujours à ses faims;;;;;;comment il fait!!!!!!!!!!!