Si le projet de réhabilitation et de restauration de la vieille-ville est un sujet à l’ordre du jour pour les services concernés, il semble que, comme l’a souligné un élu de la commune hier, le problème majeur qui se pose avec acuité, réside dans le fait que la justice peine à trancher de façon définitive pour rendre légale l’intervention de la commune pour démolir les vieilles bâtisses qui menacent ruine. Un écueil de taille sur lequel bute la commune qui reste les mains liées sur ce dossier, tandis que les maisons délabrées continuent de s’effondrer par morceaux, obligeant cette dernière à poser des supports, des madriers, à fermer des espaces pour parer au plus pressé. Jusqu’à quand ? se demandent aussi bien les responsables de la commune que les habitants de la vieille-ville qui vivent la peur au ventre en passant devant ces murs obliques, prêts à s’écrouler. « La situation de ces bâtisses, une trentaine, est particulièrement floue. Certaines sont l’objet de procès qui perdurent entre des héritiers dont la plupart sont toujours absents aux convocations de la justice, et donc l’affaire reste en suspend. D’autres sont des propriétaires décédés ou qui ont quitté Annaba sans laisser d’adresse. « Nous avons à plusieurs reprises demandé à la justice de nous permettre d’affecter les propriétés en question à la commune, de procéder à la démolition et à la reconstruction des immeubles, en reversant des indemnités aux éventuels propriétaires qui se manifesteraient, en leur faisant payer la facture de la démolition. Mais jusqu’à présent, les choses trainent, et il n’échappe à personne que ces vieux murs représentent un réel danger pour les passants ». Pour notre interlocuteur, la première étape est avant tout de « nettoyer le terrain, de faire un état des lieux sur des bases « saines » avant de procéder à toute opération de restauration et de réhabilitation. Rappelons que l’Office communal pour la réhabilitation du vieux bâti de Annaba (OCRAVA), dont le siège se trouve au cœur de la vieille-ville, a recensé, sur les 602 anciennes bâtisses (plus de 70 % appartiennent aux privés) dont pas moins de 222 ont été jugées en état de dégradation avancée, et pour lesquelles l’Office a requis la démolition.
Farida H.
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Si le projet de réhabilitation et de restauration de la vieille-ville est un sujet à l’ordre du jour pour les services concernés, il semble que, comme l’a souligné un élu de la commune hier, le problème majeur qui se pose avec acuité, réside dans le fait que la justice peine à trancher de façon définitive pour rendre légale l’intervention de la commune pour démolir les vieilles bâtisses qui menacent ruine. Un écueil de taille sur lequel bute la commune qui reste les mains liées sur ce dossier, tandis que les maisons délabrées continuent de s’effondrer par morceaux, obligeant cette dernière à poser des supports, des madriers, à fermer des espaces pour parer au plus pressé. Jusqu’à quand ? se demandent aussi bien les responsables de la commune que les habitants de la vieille-ville qui vivent la peur au ventre en passant devant ces murs obliques, prêts à s’écrouler. « La situation de ces bâtisses, une trentaine, est particulièrement floue. Certaines sont l’objet de procès qui perdurent entre des héritiers dont la plupart sont toujours absents aux convocations de la justice, et donc l’affaire reste en suspend. D’autres sont des propriétaires décédés ou qui ont quitté Annaba sans laisser d’adresse. « Nous avons à plusieurs reprises demandé à la justice de nous permettre d’affecter les propriétés en question à la commune, de procéder à la démolition et à la reconstruction des immeubles, en reversant des indemnités aux éventuels propriétaires qui se manifesteraient, en leur faisant payer la facture de la démolition. Mais jusqu’à présent, les choses trainent, et il n’échappe à personne que ces vieux murs représentent un réel danger pour les passants ». Pour notre interlocuteur, la première étape est avant tout de « nettoyer le terrain, de faire un état des lieux sur des bases « saines » avant de procéder à toute opération de restauration et de réhabilitation. Rappelons que l’Office communal pour la réhabilitation du vieux bâti de Annaba (OCRAVA), dont le siège se trouve au cœur de la vieille-ville, a recensé, sur les 602 anciennes bâtisses (plus de 70 % appartiennent aux privés) dont pas moins de 222 ont été jugées en état de dégradation avancée, et pour lesquelles l’Office a requis la démolition.
lestrepublicain - 24 décembre 2014 - Farida H.
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