La cité de Sidi Salem, qui a la chance d’être située en bordure de la Grande bleue, souffre de mille et un maux. Tout d’abord la promiscuité dans laquelle évoluent de nombreuses familles qui occupent des F2 et qui ont salué l’initiative prise par l’Etat en recasant celles qui logeaient dans des studios. Elles espèrent que leur tour viendra par la suite.
Le cercle de la famille s’étant agrandi depuis l’occupation des lieux et maintenant se pose pour les résidents le problème d’espace vital. Le deuxième problème est bien celui des habitations de « la SAS » qui sont là depuis une bonne cinquantaine d’années à patienter, et à subir les effets de l’amiante qui fait partie des matériaux du mélange de ciment de ce produit cancérigène des plaques « Eternit » qui sert de toiture. De nombreuses personnes sont mortes du cancer suite à l’irradiation subie, d’après nos informations recueillies auprès d’habitants de cette cité.
D’autre part, l’un des dangers les plus importants est bien celui des vaches errantes qui sont la cause de nombreux accidents parfois mortels, lorsqu’elles enjambent les glissières pour traverser la RN 44. Profitant des saletés qui sont déversées à ciel ouvert dans les différents coins et recoins de la cité, elles trouvent là leur pitance et ne gênent pas pour eventrer les sacs poubelles. Cela fait bien sûr l’affaire des propriétaires de ces véritables troupeaux errants. L’on se pose alors la question de savoir si le lait qu’on récupère n’est pas impropre à la consommation et représente un danger pour la santé de ceux qui le consomment.
lestrepublicain - 25 décembre 2014 - Ounissi Manel
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