En termes amers, des proches du défunt wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid, ont qualifié «d'inhumaine» et de «révoltante» la campagne de médiatisation outrancière déclenchée autour des causes qui auraient entraîné son décès. «C'est une mort naturelle, cela peut arriver à n'importe qui», nous dira un membre de sa proche famille, joint hier au téléphone, ajoutant dans ce contexte qu'un plan de charge assez important, surtout pour un homme aussi consciencieux que l'était le défunt, peut provoquer une attaque cardiaque, fatale». Nos interlocuteurs parmi les siens nous ont faits part de « leur profonde peine» devant tant de légèreté et de grossières tentatives de manipulation qui font fi de toutes les marques de respect dues au défunt et sa famille en deuil. «Chaque jour, en lisant la presse, on se trouve sous le choc de graves assertions qui n'ont aucune attache avec la vérité et qui ne font qu'ajouter de la désolation à notre douleur, qu'on nous laisse faire notre deuil en paix», clame-t-on. Nos interlocuteurs parlent, aussi, de cette exploitation du décès du défunt à des fins politiciennes, «n'importe qui utilise de nos jours, à chaque tournant, n'importe quoi pour semer le trouble et le doute parmi la population», souligne-t-on à ce propos. Ajoutant que le seul réconfort a été trouvé auprès de la population qui a montré de l'amour et du respect pour le défunt, lui témoignant sa droiture et son travail de proximité qu'il vénérait par-dessus tout. Pour mémoire, des hommes politiques et des internautes sur les réseaux sociaux, ont distillé des informations faisant état de pression d'une maffia locale, et même d'agression, contre le défunt wali d'Annaba. Certains ont allégrement franchi le pas en exigeant l'ouverture d'une enquête sur les causes de son décès. Pour sa part, le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaiz, a démenti d'une façon catégorique, mercredi dernier, les rumeurs qui circulent sur de prétendues pressions, et contraintes qui seraient à l'origine du décès du wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid «ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement». Le ministre qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la mise en service du centre d'appel de son département ministériel, a affirmé que «le défunt ne s'est jamais plaint, lors de l'exercice de ses fonctions de wali tant à El Oued qu'à Annaba, de pressions ni de contraintes quelconques». «Tous les propos colportés à propos de son décès ne sont que des rumeurs dénuées de fondement», a-t-il insisté, non sans s'interroger sur «les motifs d'un tel comportement». «Toutes les sources, officielles et autres, concordent sur l'absence de preuves sur les pressions quil aurait subi ou qu'il fut sujet de contraintes quelconques», a-t-il encore soutenu ajoutant que «la famille du défunt, contactée à ce sujet, a démenti ces rumeurs», en appelant à ne pas faire de «la surenchère» dans la mort de cette personnalité. «Le défunt ne s'est jamais plaint au ministère de contraintes ni de pressions ni encore d'abus de pouvoir», a poursuivi M. Belaiz, réfutant dans ce sillage que le défunt ait présenté à trois reprises sa démission «comme colporté» par les mêmes rumeurs. Le ministre a déploré que des personnalités connues pour leur sagesse et leur perspicacité aient construit leurs thèses (sur le décès du wali d'Annaba) sur de viles rumeurs et propos de rue non sur des preuves. Il a tenu à souligner que «l'État n'a jamais abandonné le défunt depuis le début de sa maladie». Rappelant à ce propos que le défunt «a été évacué à Paris pour des soins à bord d'un avion spécial et son état de santé faisait l'objet d'un suivi quotidien jusqu'à son décès», a-t-il dit. «Je ne tolère pas que des pressions soient exercées par qui que ce soit sur des responsables de l'État au niveau des wilayas», a averti M. Belaïz après avoir précisé que cette affaire avait «pris une autre dimension».
A une question sur les rumeurs faisant état de pressions que subiraient certains présidents d'APC, M. Belaïz a souligné que «le président d'une APC de Chlef a été démis de ses fonctions en application du Code communal qui prévoit qu'en cas de poursuites contre un président d'APC, celui-ci est immédiatement démis de ses fonctions», précisant que le concerné avait été déféré devant la justice pour un chèque sans provision, a-t-il rappelé. «Que celui qui prétend qu'il a subi des contraintes en apporte les preuves», a-t-il mis au défi ceux qui véhiculent d'autres thèses, soulignant que l'Etat «ne fonde pas ses politiques ou ses décisions sur des paroles». Le wali d'Annaba Mohamed Mounib Sandid, décédé mardi 23 décembre 2014 à paris, a été inhumé le jeudi 25 décembre au cimetière central de Constantine en présence d'une foule nombreuse venue l'accompagner à sa dernière demeure.
Le quotidien d'Oran - 04/01/2015 - Abdelkrim Zerzouri
Les Commentaires
Pour ceux qui veulent essayer de comprendre en premier lire absolument:"LE JEUNE INDEPENDANT" du 5 janvier 2015 (billet du journaliste Nabil Chaoui, du 28/12/14 à 20h25).
En second lire le résumé du point de vu (de Meliani Ahmed publié le 31/12/14).
Son résumé:"Les responsables de Baha-Eddine Tliba peuvent-ils le faire taire au risque qu'il les enfonce!".
On nous dit que Baha-Elddine Tliba brise le silence ambiant qui a laissé libre court aux rumeurs les plus folles qui ont circulé à Annaba au lendemain de la crise cardiaque dont a été victime le wali Mohamed Mounib Sendid "rahimahou Allah".
Baha-Elddine Tliba, en qualité de député n'a-t-il pas une occasion de se taire?.
Il devrait se pencher d'abord sur se privilèges dont bénéficient les députés en des moments de disettes!.
Rien que sa simple intervention pour éloigner toute spéculation sur la mort du décès de Annaba jette le doute sur sa démarche et sur le sigle qu'il se permet de parler en son nom!.
Ouvrir une enquête sur les circonstances d'un décès est une démarche républicaine, ne pas le faire est une démarche anti républicaine et totalitaire quelles qu'en soient les raisons!.
Premièrement, on peut clore un dossier en prétextant être un proche du malade qui aurait succombé à un malaise cardiaque. Ce constat n'est pas l'affaire d'un "proche", il est d'abord l'affaire des médecins ensuite l'affaire des hommes de loi, pourquoi Baha-Elddine Tliba se substitue aux uns et aux autres?.
Deuxièmement, ce n'est pas la prérogative d'un député de rappeler que le pays vit des moments si particuliers pour abuser de la sacralité des disparus de ce pays et rejeter par-là ce qu'il considère comme "une manœuvres malsaines"
Pour ceux qui veulent essayer de comprendre en premier lire absolument:"LE JEUNE INDEPENDANT" du 5 janvier 2015 (billet du journaliste Nabil Chaoui, du 28/12/14 à 20h25).
En second lire le résumé du point de vu (de Meliani Ahmed publié le 31/12/14).
Son résumé:"Les responsables de Baha-Eddine Tliba peuvent-ils le faire taire au risque qu'il les enfonce!".
On nous dit que Baha-Elddine Tliba brise le silence ambiant qui a laissé libre court aux rumeurs les plus folles qui ont circulé à Annaba au lendemain de la crise cardiaque dont a été victime le wali Mohamed Mounib Sendid "rahimahou Allah".
Baha-Elddine Tliba, en qualité de député n'a-t-il pas une occasion de se taire?.
Il devrait se pencher d'abord sur se privilèges dont bénéficient les députés en des moments de disettes!.
Rien que sa simple intervention pour éloigner toute spéculation sur la mort du décès de Annaba jette le doute sur sa démarche et sur le sigle qu'il se permet de parler en son nom!.
Ouvrir une enquête sur les circonstances d'un décès est une démarche républicaine, ne pas le faire est une démarche anti républicaine et totalitaire quelles qu'en soient les raisons!.
Premièrement, on peut clore un dossier en prétextant être un proche du malade qui aurait succombé à un malaise cardiaque. Ce constat n'est pas l'affaire d'un "proche", il est d'abord l'affaire des médecins ensuite l'affaire des hommes de loi, pourquoi Baha-Elddine Tliba se substitue aux uns et aux autres?.
Deuxièmement, ce n'est pas la prérogative d'un député de rappeler que le pays vit des moments si particuliers pour abuser de la sacralité des disparus de ce pays et rejeter par-là ce qu'il considère comme "une manœuvres malsaines"
Le rôle républicain d'un député est surtout de pousser vers une enquête "CLARIFICATRICE" qui rétablit L'ETAT et LA REPUBLIQUE dont leur droit! MAIS cette fonction, j'ai bien peur que Baha-Elddine Tliba ne peut la saisir!.
Nous sommes tous d'accord, avec toi, de se ranger du côté de la famille...mais mon cher ami, le droit de savoir et la liberté d'expression appartient à nous tous...sur ce sujet, je te propose de lire l'opinion de "Abdou Semmar", sans chercher a offenser, ni blesser quiconque, car je trouve son raisonnement juste et cherche tout simplement de comprendre!...après l'avoir lu à ton tour, j'aimerai connaître ton point de vu, et peut être de même celui notre "Psy" de l'ami ricrac , s'il capte le message...A+
"A lire absolument "Algérie focus"
Annabamorra! de Abdou Semmar du 30/12/14 à 11h18(rédacteur en chef d'Algérie focus).