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Annaba:TRANSPORT PUBLIC - Un parc roulant obsolète

Publié le 16/01/2015
En matière de transport public, le parc roulant algérien et spécifiquement annabi est loin de refléter le niveau économique et le développement auquel aspire le pays, avec des équipements pour le moins obsolètes ou même carrément interdits dans d’autres pays. On se demande parfois comment certains de ces bus ont pu obtenir l’autorisation de circuler et de transporter des voyageurs alors qu’ils constituent en eux-mêmes un danger pour les usagers. Seuls les bus de la STA, une entreprise publique sortent du lot mais ils restent insuffisants. Encore l’état déplorable et polluant ainsi que la saleté générale des « cercueils » roulants que l’on voit chaque jour et qui participent à la congestion des rues de la ville parce que poussifs ne sont pas les seuls problèmes posés mais aussi les pratiques de leurs exploitants. D’abord l’attente aussi bien au départ qu’aux arrêts pour remplir le véhicule au maximum alors que la rotation des bus de transport urbain obéit à des règles en matière de temps d’arrêts et d’attente. Ce remplissage dépasse parfois le nombre requis pour le modèle de bus, aussi bien pour le confort et la sécurité des usagers que pour la préservation du matériel et fixé par la législation ; le  comble est que ce chiffre largement dépassé, les usagers étant entassés les uns sur les autres est affiché bien en vue. Ensuite le chauffeur qui s’ennuie ne peut s’empêcher de mettre la radio ou mieux un CD avec une chanson de boite de nuit même si cela est interdit et surtout si cela dérange les usagers, ils n’ont qu’à marcher si cela ne leur convient pas. Le receveur n’est pas en reste et généralement c’est quelqu’un dont le langage s’il n’est pas carrément ordurier est pour le moins très « libre », surtout avec ceux qui « osent » réclamer pour quoi que ce soit. La journée terminée et la recette engrangée, le bus est stationné dans le quartier où vit le chauffeur qui, chaque matin, très tôt réveille tout le voisinage contre leur gré car il doit laisser chauffer le moteur avant de démarrer ; ce qui, ajouté aux réparations quand il en faut et aux vidanges, contribue un peu plus à la pollution générale. Et si la journée commence tôt elle se termine aussi très tôt et tant pis pour les usagers obligés de se rabattre sur les taxis clandestins pour les destinations extra-muros, notamment vers d’autres communes, car les taxis qui font la « ligne » eux aussi, ne trouvent aucun intérêt à revenir à vide pour ces usagers. En fait ce n’est pas un service public qu’offrent ces bus mais plutôt une « faveur » et roulent pour les besoins de l’exploitant alors qu’ils ne sont autorisés, selon la loi que pour les besoins des usagers. Cette situation perdure depuis des années et personne ne semble capable d’y mettre un terme alors qu’elle donne une image déplorable du service public d’un grand pays comme l’Algérie qui a les moyens d’avoir mieux à offrir à ses citoyens.
 
lestrepublicain - 15 janvier 2015 - Ammar Nadir
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