Annaba: Environnement: La mairie procède au toilettage des parcs publics

La population de la ville a accueilli avec une satisfaction réelle les travaux de jardinage effectués ces derniers jours dans les jardins et parcs publics. Il fallait le faire et la municipalité n’a pas failli. Au contraire nous observons une grande animation créée par les jardiniers, vêtus de vert de la tête aux pieds, manipulant qui, la bêche, qui le plantoir ou alors le sécateur. La taille des troènes qui demande une grande dextérité est confiée à des jeunes qui assurent ainsi la relève des anciens qui sculptaient ces arbustes d’ornement pour les transformer en de véritables figures géométriques. Le jardin qui fait face à la mairie en particulier, a bénéficié de soins intensifs. Ainsi un désherbage, suivi de la taille des plantes grimpantes et des rosiers qui datent de la période coloniale, a été suivi par la plantation de soucis, de marguerites géantes, des roses trémières qui sont venues côtoyer les narcisses resplendissant de blancheur. Le seul point noir est cette présence de péripatéticiennes et d’homosexuels qui siègent en ces lieux à longueur d’année, offrant leurs services aux personnes de passage. Pour revenir aux parcs, notons que celui de Boukhtouta qui a été dernièrement rouvert au public, recèle des arbres presque centenaires, et il est dommage d’avoir arraché les beaux rosiers blancs qui se trouvaient à l’entrée sud de ce jardin. Car ils dégageaient un parfum agréable tout en étant protégés des actes de vandalisme par une clôture. Ce qui n’empêche pas cependant les familles de s’y retrouver avec leurs enfants et à s’adonner à des discussions animées, tournant autour de la cherté de la vie, des recettes de la chaine « Samira » ou alors à papoter sur des sujets concernant leurs quartiers respectifs, particulièrement sur le voisinage. Une remarque et non des moindres, la grande variété de plantes dont disposait la commune et qui provenait de la pépinière communale de Sainte Anne (Santana pour les annabis) semble avoir disparue. En effet les zinnias, capucines et autres pensées ne font plus partie du paysage, lorsque ces fleurs composaient de magnifiques massifs multicolores. L'est republicain - 26 janvier 2015 - Ahmed Chabi