
Le magistrat instructeur, en charge du dossier de l’affaire de l’importation clandestine de produits prohibés, en l’occurrence les capsules, a placé, au début de la soirée d’avant-hier samedi, sous mandat de dépôt, l’opérateur économique, auteur de la transaction. Cités dans cette affaire qui a éclaboussé, la fin de la semaine écoulée, le port marchand d’Annaba, le transitaire ainsi qu’un contrôleur des douanes algériennes, ont été placés sous contrôle judiciaire. Dans ce scandale, l’importateur n’est pas le propriétaire du registre de commerce d’import-export, lequel est soumis à un ficher spécial d’inspection. Établi à Oum-El-Bouaghi, l’opérateur économique incriminé, a importé la marchandise prohibée en question, par le biais de la location de registre de commerce, une procédure normale dit-on. Pour rappel, les douaniers du port d’Annaba ont réussi, au début de la semaine écoulée, à mettre la main, sur un important lot, estimé dans un premier temps à 256.000 capsules pour cartouches de calibre 12 et 16, dissimulé dans un conteneur chargé d’articles électroménagers. Acheminée vers le port marchand d’Annaba, à bord d’un bateau battant pavillon turc dénommé « H.H », la marchandise était sur le point d’être dédouanée. Aujourd’hui, on parle d’un lot de 400.000 capsules, découvert, à l’issue de fouilles en profondeur. Outre des poursuites judiciaires, l’importateur indélicat de cette marchandise, encourt, selon des cadres des douanes algériennes, une lourde peine en plus de la saisie de toute la marchandise et d’une amende conséquente.
lestrepublicain - 16 février 2015 - B. Salah-Eddine
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