
Submergés par des tonnes de déchets ménagers, de troupeaux d’ovins et de bovins et surtout de chiens errants, et depuis un certain temps par des sangliers, les habitants de la cité du 5 juillet 1962, ex-Les Hongrois, à la Plaine Ouest, sortent de leur mutisme pour dénoncer l’incompétence et pointent du doigt les responsables concernés.. Les lieux, ressemblent beaucoup plus à un dépotoir des plaines de la cité de Sidi-Salem, où des milliers de tonnes de déchets d’ordures de toutes sortes, jonchent le parterre et les trottoirs tout au long de la route. Et devant le laisser aller et le laisser faire en flagrants des responsables censés veiller sur la cité, une meute de chiens a fait parler d’elle, ces derniers temps, dans les parages. « Cette clique de clébards rode à longueur de journée sur les différents issus menant vers le cimetière de Bouhdid, implantée sur les hauteurs de la cité, ou elle a ont élit domicile le soir venu. Celle-ci s’est attaquée, souvent à la tombée de la nuit, au moins à une dizaine de citoyens, en l’espace d’environ une semaine », ont tenu à souligner de nombreux habitants. Le plus angoissant dans cette histoire, s’inquiète-t-on, est que ces chiens, principalement ceux de races croisées, sont toujours en liberté, et ce, malgré que l’alerte ait été donnée par les locataires ; mais malheureusement, aucune action susceptible n’a été engagée par les autorités compétentes. Ce qui a jeté, d’ailleurs, la psychose et l’inquiétude au sein de la population, surtout lorsqu’on sait ces chiens errants, en constante multiplication, échappent à tout contrôle vétérinaire. Des habitants indiquent, à ce sujet, que chaque jour notamment en fin d’après-midi et depuis des mois déjà, la santé de leurs enfants est quotidiennement menacée par des hordes de chiens, tant ces animaux sont vecteurs de toutes sortes de maladies, dont la rage. Ils ne savent plus où donner de la tête devant le nombre impressionnant des ces meutes qui « assiègent » au grand jour ces quartiers. En réalité, la lutte contre la prolifération des chiens errants n’a jamais été l’une des priorités des pouvoirs publics et beaucoup reste à faire dans ce cadre. Enfin beaucoup de citoyens s’interrogent, pourquoi il y a autant de chiens ? Indéniablement à l’Assemblée populaire communale d’Annaba, principalement à ceux du secteur « III » qui ne se soucient pas du calvaire des habitants. Située aux piémonts de l’Edough du versant de Seraidi, cette cité urbaine se trouve, aujourd’hui infestées aussi par la horde de sangliers qui, la nuit tombée, viennent s’alimenter dans les bacs à ordures, sous les regards impuissants des meutes des chiens. Cependant leur nombre allant toujours crescendo. Si l’on se réfère aux témoignages des habitants, les sangliers campent aux portes des habitations, plus, ils donnent l’allure de ne pas peur de l’homme et pratiquement chaque soir des citoyens se retrouvent nez à nez face à ces redoutables phacochères. D’ailleurs, les protestataires ont tiré à boulets rouges sur le délégué du secteur « III », un élu RND, qui depuis son début de gouvernance, l’irrationnel et l’absurde s’installent et paraissent comme étant choses «normales». Cette cité, il y a quelques années seulement, était considérée comme l’une des meilleures, belles et paisibles de la Coquette, mérite aujourd’hui le palme d’or de l’insalubrité, en raison de l’absence des agents de la voirie de Annaba, qui semblent fuir les lieux. Le paradoxe, aujourd’hui en cette période glaciale, les moustiques sont à l’origine du calvaire vécu au quotidien des habitants de la cité du 5 juillet, en raison, de l’insalubrité qui règne en maîtresse dans les lieux, sans que personne ne trouve à redire. Enfin, les habitants menacent d’opter pour la manière forte, en procédant tout simplement à la fermeture de l’accès au cimetière de Bouhdid, si des solutions urgentes ne venaient pas à être dégagées par les autorités locales.
lestrepublicain - 18 février 2015 - B. Salah-Eddine
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