Annaba: OUED FORCHA - Le secteur urbain à pied d’œuvre

Le secteur urbain d’Oued Forcha auquel est rattachée la cité éponyme, ne ménage aucun effort pour venir à bout des problèmes soulevés par les habitants. Il est à pied d’œuvre. Certaines de ses interventions qui ont trouvé écho parmi les résidents, ont été enregistrées soit pour dégager quelques  chaussées encombrées par les décombres emportés sur son chemin par les dernières précipitations et qui ont gêné la circulation automobile, soit pour abattre ou élaguer des arbres qui ont dépassé la hauteur des immeubles et qui constituent un danger permanent auquel sont exposés les citoyens. A titre d’information, le quartier populaire la Colonne a connu, il y a trois mois, une rupture d’un arbre planté au sein du jardin public, qui a fait des dégâts corporels aux occupants d’un taxi. Celui-ci a aussi été endommagé. « Cette opération d’abattage des arbres plantés au niveau d’un ensemble d’habitations faisant face à la 12ème sûreté urbaine a été accueillie favorablement par la population. Nous souhaitons donc qu’elle soit élargie à d’autres endroits où certains  arbres qui atteignent des hauteurs inouïes au niveau des logements EPLF et des écoles primaires,  constituent un danger réel pour les enfants, les habitations environnantes, les voitures et les passants », nous a expliqué un instituteur qui habite dans ce quartier. Abondant dans le même sens, son collègue interpelle, quant à lui, les responsables en charge du secteur en vue d’asphalter la piste menant aux établissements scolaires et doter leur extérieur de préaux pour protéger les écoliers et les parents qui les accompagnent du soleil et de la pluie abondante. Par ailleurs, l’eau potable provenant des fuites et  qui coule à flots à longueur de journée sur la chaussée menant aux logements « AADL » pose un gros problème puisque ces fuites qui ont été signalées par les riverains depuis belle lurette n’ont pas été réparées à ce jour. Même chose pour la dégradation de cette route qui a causé beaucoup de désagréments aux automobilistes, d’où certains chauffeurs de taxi refusent de prendre les clients habitant dans les logements « AADL » ou les villas ou maisons individuelles. Enfin, il est temps de prendre en charge les problèmes de cette importante agglomération pour pouvoir améliorer le cadre de vie des ses riverains.

lestrepublicain - 19 février 2015 - Nejmedine Zéroug