Les chauffeurs de taxis urbains ont entamé un mouvement de grève au courant de la journée d’hier au niveau de la direction des Transports, sise à Sidi Brahim. Leur première revendication est le départ de la directrice à la tête de la direction des transports. Outre cette revendication, ils réclament l’annulation de la décision leur interdisant d’assurer des courses à l’extérieur des villes telles que Sidi-Amar, El-Hadjar. « Les taximen sont sommés d’assurer seulement des navettes à l’intérieur de la ville. Toute navette hors Annaba est considérée comme entorse, selon cette nouvelle réglementation introduite depuis l’arrivée de la directrice. Les grévistes réclament également l’allègement des conditions d’attributions de la carte violette aux gens de la corporation ainsi que la revue à la hausse des tarifs objets d’énormes critiques du côté des clients. Poursuivant leurs revendications, ils pointent un doigt accusateur cette première responsable qui refuse toute communication avec les gens de la corporation contrairement à ses prédécesseurs. Hier, en début d’après-midi, plusieurs chauffeurs de taxis, après avoir bloqué carrément la circulation au niveau de Sidi Brahim, ont tenté de marcher jusqu’au centre-ville. Leur tentative a été avortée grâce au déploiement des forces de l’ordre dépêchées sur le lieu du mouvement. Au terme de ce mouvement de contestation, des promesses ont été avancées afin de trouver une solution au différend en l’absence d’un véritable syndicat qui représente cette corporation livrée à la clochardisation.
Boufessioua Sofiane
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