
Dans la soirée de jeudi dernier, et également durant la journée de vendredi, de nombreux jeunes touristes, originaires des wilayas limitrophes, ont été rackettés alors qu’ils passaient des moments de détente et de loisir sur le littoral de Chetaibi, 60 km à l’ouest d’Annaba.
Selon des victimes rencontrées au niveau des gargotiers de Berrahal, « Les racketeurs étaient bien de la région. Ils étaient armés d’épées et de gourdins. Isolées les victimes n’avaient pas d’autres choix. Car les « pirates » menaçaient les « non-payeurs» de représailles». A tenu à témoigner un jeune guelmi qui a failli être lynché par des malfrats du côté de Sidi-Akacha. A rappeler que grâce à une présence soutenue des éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP), le site touristique de Sidi Akacha, une région paradisiaque située à une dizaine de kilomètres du village touristique de Chetaibi, a été rouvert aux touristes ces 4 dernières années. Il attire, à la veille de la saison estivale une affluence nombreuse au même titre malheureusement de nombreux malfaiteurs. En effet, et selon de nombreux témoignages, aujourd’hui ce site n’est plus un espace de détente, encore moins ce lieu où l’on recherche le calme et la quiétude, pour échapper aux stress de la vie quotidienne. Les touristes et amoureux de la nature qui le fréquentaient assidûment, se sont vu, ces derniers jours, notamment les week-ends, contraints de fuir l’endroit, car, en plus de l’insécurité, il n’offre plus ce à quoi il est destiné. L’été dernier, cette zone a été caractérisée par des phénomènes (sexe, drogue et alcool), imposés principalement par semble-t-il des jeunes de la région. Le cadre agréable du site, mariant la montagne à la mer, situé à la limite des communes de Chetaïbi et de celle de la Marsa, distance d’une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Skikda, a perdu de son éclat du fait du laisser aller et laisser-faire. L’impression du laisser-aller et de l’insécurité se dégage dès que le visiteur accède dans ce site, dans la mesure où des particuliers sont en train de s’approprier des terrains en procédant à la clôture de parcelles.
lestrepublicain - 31 mai 2015 - B. Salah-Eddine
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