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Annaba: LA DCP ENQUÊTE - Boissons gazeuses douteuses sur le marché

Publié le 16/06/2015
Boissons gazeuses douteuses sur le marché Annaba, que certains nostalgiques continuent d’appeler la Coquette, semble être frappée par une malédiction d’une série de scandales qui se succèdent et qui ne se ressemblent pas. Depuis près d’une année, sans wali et sans chef de daïra, la ville des rives de la Seybouse ressemble aujourd’hui beaucoup plus  à une forêt sauvage et où surtout la loi de la jungle est plus qu’appliquée. Cette fois-ci, et à la veille du mois de ramadhan où généralement les produits sucrés sont outrageusement consommés, c’est la santé publique qui est réellement menacée, révèle une source bien informée. Le moins que l’on puisse dire, les différentes communes que compte la wilaya de Annaba et notamment les zones rurales, sont  inondées par des nouvelles marques de boissons gazeuses, qui sont loin de répondre aux normes requises. Les produits en question, fabriqués dans des usines basées dans leur globalité dans la région des Hauts-Plateaux et surtout du côté de Tedjenanet, dans la wilaya de Mila, échappent à tout contrôle des services concernés. La bouteille de 2 litres, est écoulée à un prix largement moins cher par rapport à celui des marques Coca-Cola, Pepsi-Cola, et Bôna, entre autres, à savoir entre 40 et 50 dinars. Pour des spécialistes en la matière, il y a certainement anguille sous roche. « Quand on connait le  prix du sucre, de la matière première, du bouchon, de la bouteille, étiquette, main d’œuvre et transport, il est impossible de céder une bouteille de 2 litres à ces prix. » C’est l’avis d’un ingénieur de  production et commercialisation de boissons gazeuses et de glace, en activité à Annaba.   Selon certaines indiscrétions, les boissons gazeuses seraient fabriquées avec des ingrédients qui se sont avérés au fil du temps dangereux pour la santé, à l’exemple du  SIN-950 ou 951. Il s’agit, explique-t-on, des additifs alimentaires qui sont des produits ajoutés aux produits alimentaires dans le but d’en améliorer la conservation, l’aspect, le goût, etc., à l’image des colorants alimentaires, les conservateurs, les émulsifiants, épaississants, stabilisants, gélifiants, les exhausteurs de goût et les édulcorants.  Plus grave, exposés à longueur de journée au soleil, ces produis qui envahissent la chaussée, sont très dangereux. En effet, selon une étude poussée d’un oncologiste :   « la chaleur réagit avec les produits chimiques, du plastique de la bouteille, ce qui libère de la Dioxine dans le produit à consommer. »  Ces produits achalandés et exposés à profusion sur les trottoirs font certes le bonheur des petites bourses, mais montrent combien de produits de large consommation qui échappent à des contrôles, sont aujourd’hui injectés au niveau du circuit commercial. Nous apprenons que la direction des prix et qualités, a été saisie à cette effet.  La chef de service de la  qualité, approchée, à ce sujet, a affirmé que des équipes de contrôleurs spécialisés, mènent dans ce cadre des enquêtes approfondies avec en primes des prélèvements qui seront effectués en urgence. Pour beaucoup d’économistes d’Annaba, le produit  informel a gangrené la ville de Annaba, ses ramifications s’étendent à l’infini, tant cet ogre insatiable ne connaît aucun répit, puisque avide et prédateur..

lestrepublicain - 15 juin 2015 - B. Salah-Eddine
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