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Annaba : ASSASSINAT DU PRÉSIDENT MOHAMED BOUDIAF - Annaba se souvient de ce nationaliste hors pair

Publié le 30/06/2015
Le   23 ème anniversaire de l’assassinat du président Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, à Annaba alors qu’il prononçait un discours à la nation à la Maison de la culture qui porte aujourd’hui son nom,  est passé presque inaperçu à l’instar des précédents. L’homme dérange-t-il de sa tombe  les tenants du pouvoir actuel pour qu’il soit totalement oublié ?  Le défunt, un des symboles de la révolution du 1 er novembre 1954 et de l’Etat algérien, a été lâchement et sauvagement abattu dans le dos au moment où il plaidait, en tant que président du Haut Comite d’Etat (HCE)  pour la sauvegarde du pays en pleine crise politique après l’annulation du processus électoral suicidaire et l’apparition du terrorisme islamiste. Ce jour là , la ville de Annaba a vécu l’enfer. Dans la Maison de la culture, des scènes de cris et de pleurs fusaient dans tous les sens. Une panique générale indescriptible s’est emparée de jeunes, de femmes et de jeunes filles venus nombreux voir et écouter Mohamed Boudiaf qui incarnait pour la majorité d’entre eux l’espoir, notamment ceux qui ont entendu parler de cet homme exceptionnel mais qui ne l’ont jamais découvert. Juste après la fusillade à la Maison de la culture, la ville de Annaba était totalement vide et rares étaient ceux qui rodaient dans les rues et le Cour de la révolution car la cite de Sidi Brahim venait, ce jour là, d’entrer tristement dans l’histoire avec l’assassinat d’un des membres influents du Groupe Historique des 22 à l’origine du déclenchement de la révolution du 1 er novembre 1954. Aujourd’hui, 23 ans après son assassinat, les Algériens ignorent les tenants et les aboutissants de sa mort. Rentré au pays le  15 janvier 1992, en provenance de Rabat, après un long exil forcé depuis l’indépendance de l’Algérie. A chaque anniversaire de son, une poignée d’hommes et de femmes viennent se recueillir et déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de l’auteur de la fameuse question ‘’ Où va l’Algérie ?‘’ qui reste d’actualité.

lestrepublicain - 30 juin 2015 - Hocine Akli 
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Les Commentaires

On se demande quel destin aurait eu l'Algérie, si ce grand Monsieur avait vécu ? En tout cas, c'était un héros absolu. Un homme proche du peuple et attentif à ses difficultés, à ses besoins, et à ses attentes. Surtout la jeunesse en qui il allait placer toute sa confiance. Parce qu'il était parmi les premiers à comprendre que l'avenir de l'Algérie était justement dans cet investissement.
"Triste destin"

Incompréhensible assassinat:...Il ne vivra pas longtemps sur le territoire de l'Algérie libre, dont il a rêvé!..."Ne demander jamais quelle est l'origine de l'homme, interroger plutôt sa vie, son courage, ses qualités et vous saurez ce qu'il est. Si l'eau puisée dans une rivière est saine, agréable et douce, c'est qu'elle vient d'une source pure"(l'Emir Abd el-Kader).
Jabouh/Darouh/Koutlouh??????????????????
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