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Annaba: COMMERCE INFORMEL - L’avenue Bouali Saïd envahie

Publié le 12/07/2015
Anarchique!L’anarchie a-t-elle été consommée à Annaba en ce mois sacré de ramadhan ? Tout porte à le croire, si l’on se réfère à la situation catastrophique et incontrôlable, qui prévaut au centre-ville de Annaba depuis le début de ce mois sacré. Au chef-lieu de la commune de Annaba la situation semble être chronique et surtout incontrôlable, au grand dam des habitants. Alors que la fermeture à la circulation automobile de la rue Ibn Khaldoun, la plus commerçante de Annaba, est prévue durant cette dernière semaine du mois de ramadhan, pour permettre aux trabendistes de déverser à bras le corps le contenu des containers à même la chaussée, le commerce informel telle une hydre rampante s’est élargi pour toucher l’une des avenues les plus fréquentées des rives de la Seybouse. «Aujourd’hui, à Annaba, c’est la grande marmelade, le grand schelem. Chez nous cela dit « DAB RAKEB MOULAH » -l’âne est sur les épaules de son propriétaire- ». C’est l’avis d’ailleurs de beaucoup de citoyens de l’avenue Bouali Saïd, reliant la place de Sidi-Brahim avec le point d’orgue que constitue le marché El-Hattab. Selon des habitants, les vendeurs occasionnels qui n’ont pas trouvé un coin libre au centre ville, ont jeté leur dévolu sur ce long boulevard, qui donne l’allure aujourd’hui d’une véritable fourmilière où l’anarchie et loi du plus fort règnent. Et c’est vrai s’interrogent les habitants. Qui a dit un jour que l’anarchie atteindra un seuil aussi alarmant au niveau de l’antique Bôna, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Négligée par tout le monde, la ville s’enlaidit chaque jour un peu plus. Ces jours-ci au niveau de ce boulevard,  a-t-on constaté sur place, qui déverse comme les flots d’un torrent impétueux, des vagues et des vagues d’une foule bigarrée de tout âge, les chaussées ne sont plus du domaine de la réglementation. Du côté de la trémie du CITAM, forte achalandée, les automobilistes ne peuvent garer leur véhicule et sont « de facto » chassés par des vendeurs confortablement installés sur les trottoirs, voire même sur une partie de la chaussée qui proposent des produits en tout genre et qui conviennent à toutes les bourses. Mais cet état de fait, soit l’envahissement de la chaussée par des jeunes promus occasionnellement vendeurs d’étalages ou des exposants occasionnels, débarqués de toutes les wilayas de l’Est du pays, n’est pas un fait fortuit. Ce « no man’s land », est engendré par l’absence totale des pouvoirs publics en tout premier lieu. Cette immense braderie qui ne dit pas son nom, a submergé cette partie de  la ville qui semble être frappée par un tsunami, tant les produits étalés, habillements, articles ménagers et produits cosmétiques inondent ce marché informel qui impose ses règles et ses attitudes qui ignorent ce qu’est la déontologie.  Au milieu de ce grand bazar, l’on tente tant bien que mal de se frayer un passage et surtout prendre garde à ne pas marcher sur ceux qui semblent narguer les autorités par leur attitude capricieuse.

lestrepublicain -
12 juillet 2015 - B.Salah-Eddine
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Les Commentaires

Les résponsables de touts bords, personnalités, fonctionnaires, cadres et tout autre quelconque dirigeant, investi d'un pouvoir de décision, sont débordés par les tâches qui sont les leur. Ils n'ont plus la prédominance de l'autorité légale qui, pourtant, leur confère le droit de régler les choses. leur incompétence les a discrédité aux yeux de la population. On a l'impression qu'ils ont abandonné ou que les problèmes de la ville ne sont pas les leur. Résultat, nous assistons à une démission générale! Une sorte de débacle, de dérobade tacite, sans qu'elle ne s'exprime clairement. Où ce n'est la faute à personne. Puisque personne ne veut endosser la résponsabilité ou plutôt on a le sentiment qu'ils se la jettent les uns les autres. Où tout le monde s'en lave les mains, comme si les problèmes vont se régler tout seul.
D'où vien tout ca ? Comment en est-on arrivé là ?
D'abord, nous ne sommes pas des travailleurs. Ca il faut bien l'intégrer dans notre esprit. Ensuite, nous sommes les champions de laisser les choses traîner: Le travail d'aujourd'hui, il est remit à la semaine prochaine et celui de la semaine prochaine au mois qui suit et pendant ce temps la moisson des tâches qui nous attendent s'accumulent encore davantage. Ensuite encore, nous n'avons pas assez d'hommes forts, courageux et probes qui disent non à tout déréglement, à toute irrégularité, à tout écart et surtout à la corruption sous toutes ses formes en lui tenant tête sans flancher: Faveur accordée qui est contraire au réglement. Le piston qui relève souvent de l'avancement que du mérite. L'obtention de marchés, de contrats en échange d'une rétribution. Fermer les yeux pas bienveillance envers un ami, une connaissance au détriment de l'intérêt général etc...etc... Nous ne possédons pas non plus la ferme détermination d'aboutir à quelque chose dans des délais raisonnables. Tout nos projets, toutes nos décisions, tous nos buts, prennent des siècles pour enfin se réaliser. Imaginez la somme du temps perdu pour rien. Nous nous conduisons également comme si les difficultés du voisin ne sont pas les miennes. Où souvent nous rejetons la résponsabilité sur quelqu'un d'autre que sur soi-même. En oubliant que nous sommes tous embarqués sur le même radeau. On pourra énumérer ainsi encore d'autres comportements négatifs et immoraux. La liste est longue.
Tout cela fait qu'avec le temps et l'insouciance cela devienne un réel problème, un véritable obstacle à franchir, une situation extrêmement difficile à redresser. Puisqu'elle ne nous permet pas de revenir en arrière pour corriger les erreurs. Si cependant on pouvait les corriger. Car les mauvaises habitudes se sont déjà ancrées dans la pratique et font partie désormais des usages de la vie quotidienne, parce qu'on n'a pas su faire face aux difficultés plutôt. Or maintenant les problèmes, à l'image de l'informel, sont tellement gigantesques qu'il est presque impossible de les surmonter, d'où justement l'explication de cette débacle, de cette dérobade qui ne dit pas son nom. Comme si on avait choisi de fuir au lieu d'affronter les problèmes de front.
Le précédant commentaire est signé Ricrac.
Salam a toutes et a tous et bon courage pour les klk jours qui nous restent pour honorer notre devoir ramadanesque. Article trés interréssant , trés instructif et surtout trés bien construit . Le probléme , c'est que je suit "perdu" dans des méandres : Est-ce Anonyme ou Mr RIC ET RAC qui l'a posté ? C'est peut-etre ni l'un ni l'autre : Ne serait-ce pas LINTIKO par hazard ? Hahahahah Ou bien Annabia Horra ? Quel que soit l'auteur de l'article , je dit bravo et je m'incline "Chapeau bas" ci-devant......... Saha F'tourkoum et puis Voilààààààààààààààààààààààà
Il me semble que depuis le temps, que ceux qui me lisent, il y a un bon moment de cela, doivent reconnaître je suppose sans difficulté, je ne dirais pas le style, c'est très prétentieux, mais la manière un peu particulière bonne ou mauvaise d'écrire à la Ricracienne. Si j'ose m'exprimer ainsi. Comme par exemple cette longue et complèxe phrase que vous avez sous les yeux. Ou bien si vous avez remarqué, par exemple, que je ne met jamais de cédille à mes C même si le régle l'exige. C'est une autre caractèristique. Et il y en a plein comme ca. Cependant je vous remercie de l'expression d'admiration que vous avez manifesté à l'adresse de l'auteur du commentaire qui n'est rien d'autre que moi-même.
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