
Une catastrophe écologique au lac Fetzara, aux abords d’Oued-Kebir dans la commune de Chorfa, où des poissons inertes ont été rejetés.
Cette nouvelle catastrophe écologique est intervenue, moins de quatre jours seulement, après celle du littoral de Béjaia où des dizaines de poissons morts ont été rejetés par les vagues au niveau de nombreuses plages, à l’exemple de celles de Maghra, Djaoua et Acharchour, commune de Boukhalifa. Selon une source proche des enquêteurs de la Gendarmerie nationale, il a été découvert des centaines de poissons morts, qui flottaient à la surface de l’oued El Kebir qui se jette dans le lac Fetzara, dans la commune de Chorfa, daïra de Ain-Berda. Des habitants pointent un doigt accusateur en direction de certaines unités de production de la région. En effet, l’on estime que cette catastrophe aurait été engendrée par des rejets polluants de toutes sortes (urbains, industriels, etc.) du fait d’une industrialisation importante dans la région, même des huiles de vidange sont déversées clandestinement par des stations de services. Nous apprenons aussi, que les gendarmes et les agents de la Cellule de protection de l’environnement du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Annaba, se sont rendus en urgence sur les lieux. Ainsi, notre source affirme que les enquêteurs ont procédé au prélèvement des échantillons en vue de les expédier au laboratoire des sciences aquatiques de l’université de Sidi-Amar et à l’Institut National de Criminologie et de Criminalistique de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui, aux fins d’analyses. De leur côté, des équipes de l’APC de Chorfa, ont lancé une vaste opération d’assainissement des lieux. Pourtant, le lac Fetzara a été classé, en 2006, zone «RAMSAR», à l’issue des visites sur ce site, effectuées il y a quelques années par des experts en la matière et qui ont jugé cette étendue d’eau naturelle « d’excellent site d’accueil, en période hivernale, d’une avifaune nicheuse composée souvent d’espèces rares et protégées ». Cette nouvelle agression de la nature n’est pas sans provoquer un déséquilibre au niveau de l’environnement et du cycle d’évolution de la nature, ont tenu à affirmer des écologistes, qui espèrent des sévères sanctions judiciaires à l’encontre des pollueurs. e lac Fetzara, qui englobe trois communes de la wilaya de Annaba, à savoir Berrahal, El-Eulma et Chorfa et qui recèle une richesse insoupçonnée, d’une faune et d’une flore, est l’objet ces dernières années des dépassements de tous bords, entre autres, des déchets et rejets polluants de certaines unités de production en activité au niveau de la zone industrielle de Berrahal, des drainages et de la mise en valeur des terres qui engendrent la surexploitation des espèces et la détérioration de la couche végétale. Il est utile de rappeler que les résultats d’une étude menée récemment sur le site en question, révèlent que plus de 90.000 oiseaux migrateurs, dont 55.000 de différentes espèces, ont été recensés sur les lieux durant la période de niche.
lestrepublicain - 09 septembre 2015 - B. Salah-Eddine
Les Commentaires
Université Badji Mokhtar: Thèse 15/03/2012 de Hakim Khelfaoui, Hicham Chaffai, Azzedine Hani, et Rabah Laaouar, explique toutes les causes et que faut-il faire pour éviter de telles catastrophes... mais voilà chez nous rien n'est appliquer! et LES TRAVAUX DE THESES RESTENT DANS LES FONDS DES TIROIRS, que dire d'autres nous sommes DES ÂNES!.
Ne pas rater ce soir tv chaine 13 LCP n Amérique le gaz de schiste et ses problème de pollution!.
Alors que soit disant que ce lac était classé en 2006 en zone "RAMSAR"!. Appelé autre fois par les anciens "el-Garaâ" de nos jours c'est devenu un trous géant pour déverser tout les déchets qui trainent, un véritable catalyseur de déchet: l'huile usagée, pesticide, insecticide, déchets industriels INIMAGINABLE d'ailleurs comme tout le reste Seybouse, chaine alimentaire et j'en passe, pour conclure on fait notre malheur de nos propre mains, et on s'étonnent que les habitants deviennent malades et cancéreux.