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Annaba: JUSTICE - Le bourreau de Righia condamné à mort

Publié le 05/11/2015
Le bourreau de Righia condamné à mortIl avait planté son couteau de cuisine à plusieurs reprises dans les corps inanimés de la vieille Mehria et de sa nièce Sana qui s’apprêtait à convoler en justes noces. Pour ces crimes crapuleux, B. Hamada né en 1988 a été justement condamné à la peine capitale par le tribunal criminel de Annaba siégeant sous la présidence de M. Mamen Brahim.  Le receleur B.A né en 1987 quant à lui a écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis.  Le tribunal a suivi  M. Boutalbi Boudjemaâ le représentant du ministère public qui avait  auparavant requis la même peine pour l’assassin et 5 années pour le receleur commerçant informel à la Rue Gambetta. Que s’était- il passé  au cours de cette nuit sanglante du 18 octobre 2014 dans la petite bourgade de Righia (Commune de Berrihane) ?  B.Hamada un jeune désœuvré dont les parents résident à Zeralda, vivotait en exécutant de menus travaux, serveur dans des restaurants, de café, fellah à ses moments de vide, il avait transité par plusieurs villes du Nord du pays avant d’atterrir chez sa famille d’origine à Righia. Employé à Bouteldja, il dormait dans le restaurant où il travaillait mais se rendait de temps en temps chez sa famille maternelle. Il avait décidé, d’après le renvoi de l’acte d’accusation, de se rendre chez la cousine de sa mère, la veuve d’un ancien moudjahed qui bénéficiait d’une pension  et cela afin de se remettre à flots.  Après avoir escaladé le mur d’enceinte de la maison tragique, il se rend dans une chambre vide et dort jusqu’à  4 heures du matin. Frais et dispos, il décide de visiter d’abord le salon à la recherche d’argent et de bijoux. Il ne tombe sur aucun objet de valeur et décide de pénétrer dans la chambre de la vieille dame. En l’entendant frapper à la porte et reconnaissant sa voix, elle lui ouvre malgré l’heure indue. Il se rue sur elle et l’étrangle jusqu’à ce que la mort s’en suive. Puis il se saisit d’un couteau dans la cuisine puis  il la transperce de six  coups  dont un en plein cœur  malgré qu’elle ait déjà rendue le dernier souffle. A ce moment la jeune nièce  qui s’était éveillée en sursaut, en voyant la scène, tombe évanouie. Hamada ne s’embarrasse pas de préjugés et il se rue sur le corps inanimé et le perce de 18 coups de couteaux, atteignant l’estomac, le foie et le lobe du poumon mettant fin à la vie de la jeune fille qui allait fêter ses noces le mois suivant. Le destin en avait voulu autrement. Il s’empare alors de la chaine que portait la vieille Mehria et de 4 bracelets. Tranquillement il se dirige vers un café qui ouvre tôt le matin pour prendre un petit déjeuner avant de se rendre à Annaba afin de vendre les bijoux volés. Un marchand informel qui ignorait leur provenance  lui offre 38 000 DA pour les 14 grammes que pèse la chaine. Les bracelets étant en plaqué or sont jetés à même la rue. Il se paie  ensuite une nuit en compagnie de sa dulcinée dans un hôtel de Hammam Ouled Ali à Guelma. La gendarmerie de Berrihane avait entretemps entamé des recherches et l’arrête. Des recoupements des appels téléphoniques démontraient qu’il se trouvait bien sur les lieux du crime. Après avoir nié, il reconnait les faits tout comme il l’a fait lors de son jugement.

L'estrepublicain - 05 novembre 2015  - Ahmed Chabi

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Les Commentaires

"Il faut copier sur l'Arabie Saoudite"

juste après la prière du vendredi et VLAN... un bon coup de sabre de samouraï derrière la nuque net et sans bavure... chez nous il faut encore le nourrir en prison.
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