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Annaba: HIER AU TRA - « 18 Wanted », une histoire d’identité nationale

Publié le 05/12/2015
Les « 18 recherchés » est un film documentaire d’animation de production canado-palestinienne, coréalisé en 2014 par l’artiste  et réalisateur palestinien Amer Shomali et le cinéaste canadien Paul Cowan.

Il est dit que la première fois qu’on commet un homicide, on arrive à en perdre le sommeil, on devient dépressif, hystérique, nerveux et suspicieux…etc. La deuxième fois on l’est moins. Mais au-delà de la troisième fois on commence à s’y habituer jusqu’à ce que le sentiment de culpabilité s’étampe mais cela dépend de la force de caractère et la détermination de chacun. Il en est de même pour tout humain qui voit des scènes de crimes ou de corps déchiquetés et entassés tous les jours que Dieu fait, visibles sur une multitude de chaines TV diffusant en boucle les meurtres, attentats, guerres et génocides qui caractérisent le quotidien des 15 premières années du 21éme siècle, tel le génocide subi par le peuple Palestiniens depuis 1948 sur le plan humain, identitaire et culturel.

Comment atteindre la fibre sensible d’un monde qui à force de voir la mort 24 heures sur 24, y est devenu inhumainement insensible ? Une question sur laquelle le duo Cowan-Shomali s’est longuement penché, avant de donner naissance à « Wanted 18 » ou les 18 vaches en cavale. « Nous sommes arrivés au point où l’on consommait des fruits et légumes Israéliens, l’on buvait de l’Eau traité par les Israéliens, des vêtements produits par des Israéliens, tout ce qu’on achetait était made in Israël, sauf l’air qui appartient à Dieu, qu’il soit loué » témoignage d’un palestinien dans « Wanted 18 ».

Dans les années 1980, l’optique était de boycotter la taxation et la dépendance des matières premières israéliennes. Les Palestiniens de Beit Sahour décident, en quête d’une plus grande autosuffisance, de former un collectif à même de   décider de ne plus acheter le lait aux sociétés israéliennes. Ils se portent donc acquéreurs de quelques vaches auprès d’un « kibboutznik » (Un exploitant agricole israélien) sympathisant du peuple palestinien. Pour apprendre à entretenir les animaux et de les traire, la communauté envoie un de leurs membres aux États-Unis pour s’initier à l’élevage des vaches laitières. La ferme eut un succès retentissant, suscitant une forte demande locale de « lait Intifada ». Cependant, le troupeau est déclaré être une « menace pour la sécurité nationale de l’État » et les autorités israéliennes tentent de mettre les vaches en fourrière, obligeant les Palestiniens à dissimuler leurs bêtes.

Ce chef-d’œuvre, retrace les efforts des Palestiniens de la région de Beit Sahour en Cisjordanie, décidés à démarrer une petite industrie laitière locale avec un troupeau composé de dix-huit vaches, durant la première Intifada.

Dans l’intervalle, les forces de sécurité israéliennes ont considéré la production de lait comme une menace pour la sécurité nationale d’Israël et se sont mises rechercher les vaches pour les saisir.

Ces bêtes, à qui les réalisateurs ont donné des pensées, des identités et des rêves, sont en quelque sorte l’incarnation de la volonté de toutes un peuple parqué comme du bétail (les palestiniens) à se battre pour préserver son identité nationale et culturelle au bord de l’extinction. Pour toucher un large public les réalisateurs ont opté pour une combinaison sobre et réfléchie de plusieurs styles cinématographiques. Le film combine les témoignages des personnes impliquées dans les événements, des images d’archives, des dessins, des animations en stop-motion en noir et blanc, ainsi que des reconstitutions. Mêlant les styles linguistiques de l’Arabe, l’Hébreu, l’Anglais et le Français le film est sélectionné comme entrée palestinienne pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère à la 88éme cérémonie des Oscars qui aura lieu en 2016. De son côté le Public Annabi présent en force lors de cette projection, que ce soit par amour du 7éme art ou par solidarité avec nos frères palestiniens, pressent au film toutes les chances pour obtenir le « Anab d’or » de par sa réalisation et l’approche originale entreprise par les réalisateurs, dans cette nouvelle démarche humaine et socioculturelle du peuple Palestinien.

Le provencial - 05 décembre 2015 - S.S.
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Les Commentaires

"Histoire d'identité nationale"

Algérie Focus: vidéo durée 7.40 de Abdou Semmar, il s'agit d'une vidéo explicative d'une vraie réalité de notre politique et non d'un film virtuel de science fiction.
Mon point de vue ce journaliste est vraiment formidable, pour nous expliquer en quelques minutes avec une simple vidéo la réalité de ce qui ne va pas dans le fonctionnement de notre politique et d'essayer de faire réveiller la conscience de nos citoyens dans un langage en arabe darja mélangé avec quelques mots en français, une chose certaines lui au moins on le comprend clairement et parfaitement bien. Sur cette nouvelle vidéo lorsque on l'écoute et on analyse ses paroles elles restent d'une clarté prévisionnelle juste et réaliste.
Dans cette vidéo "S'ouvrir? Oui. Se brader? Non!.
A mon niveau, j'ai retenu sur son explication quelques point juste:
. Nous devons nous couvrir, car il faut enterrer notre politique du passé, ou l'on vie seulement que sur la rente du gaz et du pétrole.
. Nous avons besoin d'un nouveau model, ou chacun payerai ses impôts, pour prétendre réclamer son droit.
. Ils faut des hommes politiques jeunes cultivés qui on fait des études à l'internationale.
. Nous avons des experts internationaux qu'il faut les écouter et les laisser travailler.
. Ils faut réguler nos dépenses, par des experts dans l'économies.
. L'Algérie peut demander une aide international pour des divers projets.
. On un mot On doit "s'ouvrir? Oui. Se brader? Non".
Merci Abdou, ta place se trouve au gouvernement comme PRINCIPAL CONSEILLER DU GOUVERNEMENT, nous pays à un grand besoin d'hommes comme toi.
"(lol)Les peu d'amis"

Malek (fantômas que l'on entend jamais?), Lille (notre expert), ricrac (notre philosophe), Annabia hourra(la vraie), Amanel (notre dynamisme), Nasser(le juste), Yamamoto(droit au but)on aimerait connaître votre point de vue?.
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