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Annaba: LAC FATZARA - Un réceptacle de tous les rejets polluants

Publié le 09/01/2016
Un réceptacle de tous les rejets polluants Le bassin du lac Fatzara, appelé communément El-Garâa,  est confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant principalement des trois communes, Berrahal, El-Eulma et Chorfa. Mais, la calamité est engendrée par certaines usines privées de la zone industrielle de Berrahal et notamment par les stations de services, implantées aux abords de la route nationale 44. Aujourd’hui, le danger est imminent, surtout lorsqu’on sait que des agriculteurs ont signalé avoir découvert, au mois de décembre  après le recul des eaux du bassin, des bidons pleins d’huiles usagées. Cette agression envers la nature n’est pas sans provoquer un déséquilibre au niveau de l’environnement et du cycle d’évolution de la nature de la région d’Annaba, prolongée par le parc naturel d’El-Kala  (El-Tarf) et la zone humide de Guerbez (Skikda), et qui renferme un immense patrimoine de faune et de flore, très varié. Selon des sources crédibles, la totalité des eaux résiduelles des entreprises et stations de lavage, se jette au lac Fatzara sans être épurées, avec le silence complice d’associations dites de protection de l’environnement. Ainsi, la pollution a atteint  un degré si élevé annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle. Nos sources estiment que la moitié des milliers de m3 de polluants industrielles rejetés quotidiennement dans ce plan d’eau, seraient des huiles usagers. Des experts estiment que le lac Fatzara est devenu, de nos jours, d’un côté, un véritable catalyseur de déchets de toute sorte et de l’autre un réservoir pour les rejets polluants. « Nous sommes en présence d’un conglomérat de liquide visqueux et vaseux renfermant des vecteurs de maladies infectieuses. » a tenu à témoigner un agriculteur, spécialisé dans l’élevage bovin de race locale, en activité sur les lieux depuis des années. Selon certaines indiscrétions, des études réalisées ces dernières années par des universitaires notamment ceux de la filière des sciences de la terre, ont montré que les eaux de ce lac, au même titre que ceux de l’Oued Seybouse, ont atteint un degré de pollution inquiétant suscitant des risques majeurs sur l’agriculture, la nappe pratique et la santé publique. Aussi, les lois relatives à la protection de l’environnement et l’effort de mise à niveau des entreprises industrielles n’ont pas permis jusqu’à présent une maîtrise de la pollution. Dans un passé récent, en l’absence de toute protection, le lac Fatzara, pourtant classé, en 2006, zone « RAMSAR »,  a frôlé la catastrophe,  en raison des déchets et rejets polluants de certaines unités de production en activité au niveau de la zone industrielle de Berrahal, des drainages et de la mise en valeur des terres qui engendrent la surexploitation des espèces et la détérioration de la couche végétale. La classification de ce site naturel est intervenue, à l’issue des visites sur ce site, effectuées il y a quelques années par des experts en la matière et qui ont jugé cette étendue d’eau naturelle «d’excellent site d’accueil, en période hivernale, d’une avifaune nicheuse composée souvent d’espèces rares et protégés».  Selon une étude menée récemment, plus de 100.000 oiseaux voyageurs, dont 55.000 de différentes  espèces, ont été recensés durant la période de niche.  Avec la création du pôle urbain d’El-Kalitoussa, situé au même titre que la zone industrie, aux abords directs du lac Fatzara, le risque d’une catastrophe naturelle n’est nullement à écarter, si des solutions urgentes ne venaient pas  à être  trouvé. L’alarme est tirée…

lestrepublicain -
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Les Commentaires

.1er Solution = éducation dans les écoles.
.2e Les usines pollueurs un séjour a bouzaaroura.
"info flash"

Miss Kabylie 2016 plus belle que Miss France.
Annaba deux voleurs de bétails arrêtés.
L'Algérie gagne 21 places dans le classement 2014 sur la compétitivité économique.
elle gagne aussi la dernière place de la discrimination en excluant nos enfants des postes importants dans la gestion de ce pays. ils veulent les voir de temps en temps comme les joueurs de foot mais très loin de la gestion du ministère du sport par exemple.
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