Plaidant la légitime défense - Huit ans ferme pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, à l’encontre de L. Abdelhak , sans emploi, âgé de 21 ans au moment des faits.
Selon l’arrêt de renvoi, le prévenu était poursuivi pour crime avec préméditation et port d’arme prohibée. L’affaire jugée en cours d’assises hier avait pour origine une banale dispute entre voisins et qui a eu pour conséquence la mort d’un jeune de 29 ans, qui a succombé à deux coups de couteau touchant le cœur et le poumon droit. Les faits remontent au 17 Octobre 2004, dans la commune de Sidi Amar en plein mois de Ramadhan quand à la suite d’une dispute, L. Mohamed Cherif aurait giflé Abdelhak avec qui il avait eu une altercation quelques heures plus tôt, avant d’être séparé par leur entourage. La future victime serait revenue à la charge dans un local désaffecté ou Abdelhak prenait son « ftour » avec quelques amis. C’est au moment où Mohamed Cherif , un jeune sportif de forte corpulence, aurait saisi Abdelhak par le col que ce dernier aurait ramassé un couteau « qui était tombé de sa poche » comme il l’a déclaré à la barre, et porté deux coups de couteau a son adversaire. Une version adoptée à l'unanimité et qui seraient selon la famille de la victime "des amis de Abdelhak" ------En marge du procès, l'avocat de la partie civile a déploré le fait que dans ce genre d'affaire particulièrement grave, il n'y ait pas de reconstitution des faits, afin d'éclaircir certaines zones d'ombre qui pourraient prêter à confusion. "Cette procédure ne peut être demandée que par le juge ou le procureur" , mais malheuresement elle n'est jamais appliquée
L’est républicain (extraits) > 30/04/07 > Farida H.
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