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Annaba: CONVENTIONS AVEC LES CAISSES D’ASSURANCE - Les pharmaciens d’officine dressent le bilan

Publié le 30/01/2016
Les pharmaciens d’officine dressent le bilanAugmenter la taille de policeLe Syndicat National des Pharmaciens d’Officine (Snapo) a organisé, jeudi dernier à l’Hôtel Sabri, une journée d’information et d’étude concernant les relations des officines avec les caisses d’assurance. L’évènement serait une «occasion précieuse d’amorcer plus de dialogue et de communication entre les différents acteurs du système de la sécurité sociale en Algérie», estime Slama Khlifa, président du bureau du Snapo à Annaba. Les dernières réformes opérées au sein de la Caisse nationale  de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) seront également débattues par les participants. «Depuis la nomination de Mr. Acheuk Youcef Chawki à la tête de la Casnos, une vraie révolution s’est opérée au sein de cette institution. Le déplafonnement des cotisations ainsi que d’autres nouvelles décisions salutaires constituent une bouffée d’oxygène pour l’ensemble des professions libérales», ajoute notre interlocuteur. Ainsi, la coopération entre les pharmaciens d’officine et les caisses de sécurité sociale, Cnas et Casnos, est la cheville ouvrière de l’accès du citoyen au médicament. «Sans une vraie synergie entre tous les acteurs du système, rien ne sera bénéfique à la comunauté. D’où le souci du Snapo de faire règner le dialogue et le consensus dans la prise des décisions», souligne Slama. Cette journée a été également dédiée à faire son bilan au conventionnement avec les caisses de la sécurité sociale. Plus de 20 ans après l’amorçage de ce dispositif, il «est obligatoire de s’arrêter pour étudier les avantages et les inconvénients de ce système», affirme Belanbri Messaoud, président du bureau national du Snapo. En matière des projets actuels de l’organisme, la formation continue détient la part du lion dans les efforts consentis par les membres du Snapo. «A l’instar des médecins, il est important pour les pharmaciens d’être à la page en matière scientifique, technique et administrative. Il est donc incontournable de veiller à rendre obligatoire le suivi d’ateliers et de journées de formation conntinue», ajoute le président national.
Le Snapo, une ubiquité salutaire

L’une des forces du Snapo est sa présence au sein des différentes directions intervenant dans le domaine du médicament, aussi bien au niveau local que national. Outre sa représentation au sein des commissions de la Direction de la Santé et de la Population de la wilaya de Annaba, le Snapo est également actif avec les directions du Commerce et des Impôts. Les relations avec ces deux directions étant encore brouillée par des malentendus et des flous législatifs, il serait temps de se pencher sur ces problèmes. «Plusieurs pharmaciens d’officine se plaignent des redressements jugés abusifs et appellent à une amélioration des pratiques fiscales à leur égard. Il est donc urgent de coordonner avec cette direction pour mettre fin à cette situation», rapporte Slama Khlifa. Pour la direction du Commerce, des démarches auraient été lancées afin d’exprimer la revendication par les pharmaciens d’une amélioration des pratiques de contrôle de leurs officines. «Une pharmacie n’est pas à comparer à un magasin de vêtements ou à un fast-food. Il est donc naturel de lui accorder une certaine manière de contrôle approprié d’autant plus que c’est un endroit où l’on prodigue souvent des soins. Ainsi, le respect de l’intimité est une revendication légitime», explique notre interlocuteur. Dans le même volet, il est à rappeler la colère des pharmaciens à l’égard des enquêtes de la DCP en matière du médicament générique et la remise en cause des marges arrières consenties par les opérateurs pharmaceutiques. A relever que la Direction nationale de la concurrence et des prix relevant  du département du Commerce, a entrepris des déplacements aux pharmacies d’officine pour s’enquérir de certains usages commerciaux. Pour des pharmaciens interrogés, il s’agit de ristournes que certains fabricants de produits pharmaceutiques concèdent pour pouvoir mettre sur le marché certains produits génériques qui, autrement, ne pourraient pas trouver preneur sur le marché. Les organisateurs de la journée ont souhaité que les autorités publiques soient «au diapason» des préoccupations des acteurs du système de la santé. Lire  dans notre prochaine édition l’interview du directeur de la Casnos, Mr Acheuk Youcef Chawki.

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