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Annaba: LA GRANDE MOSQUÉE - Dans quel style faut-il bâtir ?

Publié le 16/06/2016
Toujours dans un stade d’idée, la Grande mosquée de Annaba ne cesse de faire parler d’elle. Des observateurs émettent des réserves à propos du plan retenu pour cette mosquée. « Il est préférable que la nouvelle mosquée ne soit pas construite dans sa configuration présentée. Sinon on risque de construire un bâtiment pas un futur monument », estiment des architectes interrogés à ce propos. A relever que la capacité d’accueil de la nouvelle bâtisse serait 10400 fidèles pour une salle de prière principale et deux mezzanines, une salle de conférence de 3.000 places, une bibliothèque, un minaret style maghrébin, et un parking pour 10.000 voitures ainsi que d'autres structures d'accompagnement. Dans sa visite de travail effectuée à Annaba en juin de l’année en cours, le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a révélé que le projet sera lancé à la fin de l’année 2016. Ce constat est d’autant plus amer que « nos anciennes mosquées- monuments sont en voie de défiguration pour ne pas dire de disparition », ajoutent-ils. « Sommes-nous capables de réaliser les terrasses végétalisées? », se sont demandés nos interlocuteurs. Le style maghrébin devrait, selon ces observateurs, être à l’honneur afin de ressusciter un style architectural en voie d’extinction. Dans le même volet, la restauration des anciennes mosquées pose également problème. « La restauration d’une mosquée comme celle d’El Bey doit être faite avec délicatesse et professionnalisme », se demande Riad Slimani, urbaniste et spécialiste en patrimoine local. Le remplacement de la mosaïque au zelij par « une vulgaire faïence », n’est pas pour réhabiliter la bâtisse pluricentenaire. L’on a omis de reconstruire la mezzanine en bois et le sous-sol se trouve actuellement dans un état catastrophique. Evoquant le cas de la mosquée Abou Marouane, notre interlocuteur s’interroge s’il faudra la restaurer tout en laissant les traces du vandalisme survenu à l’époque coloniale. « La mosquée a été transformée en un hôpital militaire au lendemain de l’invasion de la ville par les troupes françaises. Les modifications effectuées par ces dernières doivent être elles aussi supprimées », souligne R. Slimani. A titre d’exemple, les colonnes en marbre devraient être dégagées et les deux coupoles, qui existaient à l’origine, reconstruites. Ceci est d’autant plus possible qu’il existe des entreprises spécialisées dans la restauration et qui peuvent être mises à contribution comme cela était le cas pour la basilique Saint-Augustin. 

lestrepublicain - 
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