Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba: Décharges sauvages sur le littoral - La palme de l’insalubr...
Zone Membre
Publicités

Annaba: Décharges sauvages sur le littoral - La palme de l’insalubrité pour Sidi-Salem

Publié le 30/05/2017
Parler aujourd’hui de l’environnement, ne peut concerner uniquement une métropole de l’envergure d’Annaba. L’ensemble de la planète Terre est mobilisée pour répondre et trouver les solutions les mieux adaptées, à même de soulager l’environnement des conséquences induites par la dégradation pernicieuse que subit l’environnement humain. Malheureusement Annaba ne fait pas exeption. Dans un rapport adressé aux hautes instances du pays, à l’issue d’une enquête menée, plusieurs jours durant, conjointement avec la brigade de l’environnement de la gendarmerie nationale, l’ANPEP,  tire l’alarme sur la situation, le moins que l’on puisse dire, catastrophique, du littoral de Sidi-Salem, dans la commune d’El-Bouni. L’état des lieux de  cette zone, retenue autrefois par le président de la République pour abriter le premier village touristique du pays, mérite le « palme d’or de l’insalubrité ». Mieux encore, à force de laisser aller, les habitants de Chatt, à la limite de Sidi-Salem et relevant de la wilaya d’El-tarf, ont jeté leur dévolu sur un espace côtier transformé en une décharge sauvage, entrainant même la circulation routière. Faut-il songer sérieusement à débarrasser l’embouchure de la Seybouse, au même titre que plusieurs autres endroits de la ville, des amoncellements de détritus qui polluent l’ensemble de la zone de Sidi Salem, infestée déjà par des décharges sauvages qui débordent pour envahir la route donnant accès à la petite localité d’Echatt ? D’ailleurs, aux yeux de l’ANPEP, cette partie du littoral exige un soin particulier et doit être libérée de toute contrainte due à l’avancée des sables qui obstruent par endroit, la circulation routière, par les étalages de fortune « installés » par des poissonniers à la sauvette, ou ces semblants de « plaisanciers » qui guettent les postulants à la « Harga ». La question est celle d’examiner : la nécessité absolue de procéder à la réhabilitation du front de mer de la zone de Sidi Salem. « Nous préférons le terme de zone, précise un professeur en sciences sociales et humaine, car nous ne sommes plus en présence d’un quartier, tant l’environnement est plus que pollué et tant que la structure sociale de cette zone se trouve bien en marge de la vie de la grande ville de Annaba ». L’ANPEP a décidé une journée de volontariat pour le 22 juillet prochain, à laquelle les populations d’El-Chatt et de Sidi-Salem sont invitées pour rendre au site naturel sa véritable vocation. L’ANPEP, qui suit avec intérêt la situation environnementale, souhaite dans son rapport que les pouvoirs public se penchent sérieusement sur la question de la réalisation d’infrastructures touristiques sur ce beau rivage, afin de protéger l’environnement et la santé publique. Depuis des années, la pollution, à Sidi Salem, a gangrener les rouages de la vie quotidienne des habitants, car le danger et omniprésent. Le danger aujourd’hui à Annaba se situe sur le littoral de Sidi-Salem, ou se jette l’Oued Seybouse avec ses quantités de déchets toxiques, et transformant la zone, en un véritable dépotoir de nuisance mortelle. Comment protéger l’environnement ? Aux yeux de certains écologistes contactés à ce sujet « c’est une question qui est dans la conscience de tous les habitants de la Coquette. Et résoudre ce dilemme, repose avant tout sur le civisme de la population, sur la prévention, la sensibilisation et l’acte assidu d’assainissement et de salubrité publique». Même les bovins et ovins viennent «paître» le long du front de mer et font leur «sieste» en toute quiétude. Au même moment, certains passeurs «peaufinent» leur plan d’aventure «harraga ».  Comme des vieux bourlingueurs, ou ce « vieil homme et la mer », ils attendent patiemment la venue d’un jeune gagné par le désespoir et prêt à verser la somme de vingt millions de centimes pour prétendre à une traversée hasardeuse. Un drame humain inclu dans la question de l’environnement social.

lestrepublicain - 30 Mai 2017 -
B. Salah-Eddine
« Actualité précédente
Annaba: Logement - Les souscripteurs AADL 2 dans l’expectative
Actualité suivante »
Annaba: 3 nouveaux hôtels seront réceptionnés pour la saison estivale

Les Commentaires

Encore une fois, il n'est pas assez de le répéter. Le littoral de notre ville qui va de Sidi Salem jusqu'au Cap Rosa est un littoral presque unique dans son genre sur toute la côte de notre pays de part sa forme courbe et régulière et la largeur de son étendue de sable fin. Tout cet espace est un site exceptionnel pour en faire de ce lieu un endroit des plus beaux et des plus attractifs de notre pays pour ne pas dire du bassin méditerranéen, parce que nous possédons l'essentiel et dans ce cas nous n'avons rien à envier à d'autres.
Seulement voilà, il nous faudrait des hommes de bonne voloté, les hommes travailleurs, et surtout des hommes compétents. Alors nous réaliserons notre rêve. Copacabana, ne serait rien à côté de nous. Je mesure bien mes mots, ce n'est ni illusoire ni irréalisable. Car notre site bénéficie de bien des avantages: Il est ouvert sur la mer avec un accès directe aux grandes étendues de la grande bleue. La forme arrondi de son énorme baie constitue un immense bassin pour les bateaux de plaisance qui profiteraient d'une sorte d'abri naturel. Le tout donnerait une image d'une tableau magnifique qu'on ne se lasserait jamais de voir et revoir. Le site côtoie également la terre ferme d'une plaine verdoyante qui rengorge d'eau potable et bien d'autre richesses.

Avec des hommes dévoués, disposés à tout faire pour être utile à leur pays, rien n'est impossible. Il suffit seulement de réunir les conditions indispensables à la réalisation de ce projet, tout le reste suivra. Ce n'est encore une fois pas une utopie. Les exemples de pays ayant en leur sein des hommes travailleurs pour réaliser des projets gigantesques apparemment difficiles et complexes, en sont légion. Il suffit seulement de suivre la voie de l'exemple.

Maintenant s'agissant de la pollusion, il est évident, si nous aspirons à des projets aussi ambitieux, il faudrait impérativement résoudre le problème de la pollusion de L'Oued Seybouse, des eaux de notre littoral de Chétaibi jusqu'à El Kala et toutes les autres formes de pollusions: Décharges sauvages, dépots d'ordures ménagères dans la nature, les huiles lourdes etc...
Parcontre, je suis moins optimiste à l'idée de demander à des analphabètes de faire montre de civisme sans en comprendre le sens et la portée. C'est un effort inutile, vain. Comme si essayait de saisir l'eau avec une passoire. Pour cette tranche de citoyens, il faudrait une solution radicale adaptée à leur psychologie et qui toucherait surtout leur portefeuille afin de réfléchir par deux fois et leur inculquer par de telles mesures les bonnes habitudes qui les aligneraient dans le rang.

Finissons-en également avec ces bovins qui errent tout près des habitations comme si nous étions en Inde. Quelle image désolante nous donnons de nous-même. Il n'est plus possible en 2017 d'inviter la campagne dans nos quartiers et nos villes. Certains de nos concitoyens, habitant pourtant la ville, n'arrivent toujours pas à se défaire de leur origine paysanne et se conduisent encore et toujours comme des campagnards. À ceux-là ausi il faufrait être également ferme et sans aucune inflexion pour remettre de l'ordre.
Le précédant commentaire est signé Ricrac.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires