Annaba: Depuis le début du mois de Ramadhan - Arrivée massif des familles subsahariennes

En ce début du mois du mois sacré de Ramadhan, nous assistons, un peu partout au niveau des douze communes que compte la wilaya d’Annaba, à un exode massif des familles, principalement subsahariennes (maliennes et nigériennes). Si certains membres de ces familles mendiants, sont propres et bien habillés, d’autres familles, composées notamment de femmes, de jeunes et surtout de bambins, sont livrées à elles-mêmes et échappent à tout contrôle sanitaire. Des familles entières occupent les espaces publics, à travers les plus importantes artères et surtout les feux-rouges, les abords des mosquées et des hôpitaux. Pour le moment, elles ont trouvé des âmes charitables qui ne lésinent pas en ce mois de Ramadhan sur les initiatives et les efforts en leur direction, en offrant des repas et de l’habillement. A ce sujet, l’on apprend que la majorité de ces familles sont quotidiennement prises en charge en matière de restauration par le propriétaire du marché « El-Izdihar »de la cité Sidi-Salem. Mais, force est de constater que certains garçons, attirés par des jeunes filles subsahariennes, commencent à gêner la quiétude de ces familles qui passent la nuit à la belle étoile, et qui ont besoin aujourd’hui plus que jamais d’une protection des services de sécurité. Pour le moment, d’aucuns sur les lieux, y compris les services de police, n’ont d’informations sur ces familles, ni comment elles ont « atterri » en un temps record à Annaba. Cependant, certaines mauvaises langues, parlent déjà d’une forme de mendicité érigée en un « emploi », et dont la « main-d’œuvre » est constituée par un « essaim de femmes » et une ribambelle d’enfants en bas âge, soumis aux contraintes d’une rude et longue journée durant laquelle ils doivent s’acquitter de leur « tâche », entre autres, les lieux publics, les mosquées, les grandes stations de bus, les cimetières, le cours de la Révolution et les lieux d’activités de proximité.. Tout cela se passe au grand jour en l’absence de réaction des autorités de la wilaya.  A ce sujet et aux yeux de certains observateurs, force est de reconnaître que l’Algérie a de tout temps, ouvert ses frontières aux réfugiés nigériens et maliens, fuyant les calamités naturelles qui frappent certaines zones du continent, tout particulièrement, les conflits armés, la famine et la sécheresse. Aujourd’hui, les données sont autres et ce sont des vagues de ressortissants des pays subsahariens qui rejoignent le Nord pour des raisons économiques.

lestrepublicain - 11 Jui 2017-  B. Salah-Eddine