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"Présidentielle 2019 : Début d’examen de 21 dossiers de candidature"

Publié le 08/03/2019
"El Moudjahid 6/03/2019 la rédaction "Présidentielle 2019 : Début d’examen de 21 dossiers de candidature 40 magistrats et 300 informaticiens mobilisés Le Conseil constitutionnel a entamé, lundi dernier, l'examen et la vérification de la validité des candidatures. Aussi, et conformément aux dispositions des articles 29, 30, 31 de la réglementation régissant le fonctionnement du Conseil constitutionnel, le délai d'examen et de vérification des dossiers ne devrait pas dépasser les dix jours, à compter du 4 mars dernier. Dans un communiqué rendu public, le conseil constitutionnel a en effet souligné que l'examen de tous les dossiers de candidature à la présidentielle du 18 avril déposés à son niveau, a débuté. Il a été rappelé également que «conformément aux dispositions de l'article 70 du Règlement intérieur du Conseil constitutionnel, lesquelles habilitent ce dernier à promulguer des communiqués en rapport avec l'exercice de ses compétences, vu le contenu de ses communiqués n° 01 du 23 janvier 2019 et n° 02 du 21 février 2019 et en application des dispositions de l'article 140 de la loi organique n° 16-10 du 25 août 2016, relative au régime électoral, le délai légal de dépôt des dossiers de candidature a expiré le 3 mars 2019 à minuit». Le Conseil constitutionnel qui affirme que cette opération s'est déroulée «dans le respect de l'article 139 de la loi portant régime électoral et de l'article 20 du règlement intérieur du Conseil constitutionnel», a assuré également que l'opération de dépôt des dossiers s'est déroulée dans de bonnes conditions, à la faveur de mesures organisationnelles optimales et de la mobilisation de moyens matériels et de ressources humaines qualifiées. Selon cette même source, 21 dossiers de candidature à la présidentielle du 18 avril prochain ont été déposés par des personnalités nationales indépendantes et d'autres appartenant à des partis politiques. 40 magistrats et 300 informaticiens mobilisés Autre remarque importante à retenir, par ailleurs, pas moins de 40 magistrats et 300 informaticiens ont été mobilisés pour la vérification des dossiers, notamment celle des signatures. Notons aussi que le Conseil constitutionnel avait rappelé, récemment via un communiqué, toutes les conditions de candidature à l'élection présidentielle du 18 avril 2019 ainsi que les délais de dépôt des dossiers. Ainsi, la déclaration de candidature à la présidence de la République doit se faire par le biais d'une demande d'enregistrement auprès du Conseil constitutionnel et déposée, au plus tard, dans les 45 jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. La demande d'enregistrement d'une candidature auprès du Conseil constitutionnel doit être accompagnée d'un dossier comportant plusieurs pièces dont une copie intégrale de l'acte de naissance de l'intéressé, un certificat de nationalité algérienne d'origine de l'intéressé, une déclaration sur l'honneur attestant que l'intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d'origine et qu'il n'a jamais possédé une autre nationalité. Ce dossier doit également comporter une déclaration sur l'honneur attestant que l'intéressé est de confession musulmane, un extrait du casier judiciaire n° 3 de l'intéressé, un certificat de nationalité algérienne d'origine du conjoint de l'intéressé, et un certificat médical délivré à l'intéressé par des médecins assermentés. En outre, le candidat à la présidence de la République doit fournir une déclaration sur l'honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne, un certificat de nationalité algérienne d'origine du père et de la mère de l'intéressé. Une copie de la carte d'électeur de l'intéressé et une déclaration sur l'honneur attestant la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l'intéressé, sont eux aussi exigées du candidat à la magistrature suprême du pays. Il doit y avoir aussi, dans le dossier de candidature, une attestation d'accomplissement ou de dispense du service national pour les candidats nés après 1949, une attestation de participation à la Révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution. Le candidat à la présidence de la République est tenu, également, de fournir une déclaration publique sur son patrimoine mobilier et immobilier à intérieur et à l'extérieur du pays, et un engagement écrit et signé par le candidat portant sur la non utilisation des composantes fondamentales de l'identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe à des fins partisanes. Le candidat doit s'engager à préserver et à promouvoir l'identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe, respecter et concrétiser les principes du 1er novembre 1954, respecter la Constitution et les lois en vigueur et s'engager à s'y conformer. La loi stipule qu’il doit aussi s'engager à œuvrer pour la consécration des principes de pacifisme et de la réconciliation nationale, à rejeter la violence comme moyen d'expression et/ou d'action politique et d'accès et/ou de maintien au pouvoir, et sa dénonciation, à respecter les libertés individuelles et collectives, à respecter les droits de l'homme, et à refuser toute pratique féodale, régionaliste et népotique. Selon la même source, le candidat doit s'engager à œuvrer pour la consolidation de l'unité nationale, la préservation de la souveraineté nationale, l'attachement à la démocratie dans le respect des valeurs nationales. Il doit adhérer au pluralisme politique et doit s'engager à respecter l'alternance démocratique au pouvoir par la voie du libre choix du peuple algérien, à préserver l'intégrité du territoire national, respecter les principes de la République. Pour ce qui concerne le nombre de signatures, la loi électorale dispose que le candidat à la présidence de la République doit recueillir les signatures de 60.000 électeurs ou celles de 600 élus des différentes assemblées élues, réparties à travers 25 wilayas du pays. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.500, selon les précisions de ce même texte de loi qui rappelle aux candidats que l'utilisation des lieux de culte, des institutions et administrations publiques, et de tout établissement d'éducation, d'enseignement et de formation, quelle que soit leur nature, pour la collecte des signatures des électeurs, est interdite. A retenir, enfin, selon les dispositions de cette loi, le retrait du candidat n'est ni accepté, ni pris en compte après la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel, sauf en cas d’empêchement grave légalement constaté par le Conseil constitutionnel ou en cas de décès de l'intéressé. A ce moment, un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d'une nouvelle candidature. Ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin".
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