"Bouteflika “sous menace permanente vitale”"

"L S A 8/03/2019 la rédaction “la tribune de genève” le révèle Bouteflika sous menace permanente vitale” Le chef de l’État se trouve “sous menace vitale permanente” en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques. Il ne souffre d’aucun mal mortel à court terme, mais c’est un vieux monsieur qui peine à se remettre des conséquences de son attaque cérébrale de 2013, écrit “La Tribune de Genève”. Des détails impressionnants sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika, jamais connus du grand public, ont été communiqués, hier, par le journal genevois. Depuis 2016, le candidat au 5e mandat a subi plusieurs interventions médicales, pour le moins, complexes et délicates. En 2016, “il avait subi un examen assez invasif du côlon, nécessitant une anesthésie générale”. Cette année, c’est un “examen des voies respiratoires qui était au programme”. Abdelaziz Bouteflika a subi une bronchoscopie. Cet examen a permis de faire un bilan de santé approfondi du patient Bouteflika, écrit La Tribune de Genève. Et en trois ans, “sa santé s’est dégradée de manière perceptible”. “D’un état de fragilité, mais permettant une vie à peu près normale, il s’est transformé en patient dont l’état est très précaire et nécessite des soins constants”, lit-on dans le même article qui, au mieux, permet aux Algériens de lire le vrai certificat médical de leur Président. Et, par la même, apporter la preuve irréfutable de l’invalidité de sa candidature pour l’élection présidentielle, dont le dossier a été déposé par son directeur de campagne, Abdelghani Zaâlane. Selon les informations obtenues par le journal auprès de l’établissement sanitaire fréquenté habituellement par Abdelaziz Bouteflika, ce dernier est sous “menace vitale permanente” en raison d’une atteinte systémique de ses réflexes corporels. Son problème principal : “Il présente de hauts risques de faire des fausses routes”, “ce qui peut entraîner une infection pulmonaire grave”. C’est le résultat de son âge, mais aussi de son attaque cérébrale qui a dégradé ses fonctions neurologiques, dont celle qui permet au corps d’empêcher le passage d’aliments ou de liquides dans les poumons (fausses routes). Les mêmes informations rapportent qu’Abdelaziz Bouteflika subit des cures d’antibiotiques régulières et reçoit également des soins de physiothérapie respiratoire. Les sources médicales citées par le journal confirment que le Président est atteint d’aphasie, à savoir une perte partielle du langage. Les mêmes sources font constater que le diagnostic des Hôpitaux universitaires de Genève coïncide avec celui posé à distance par un médecin algérien, Horacine Bouraoui en l’occurrence. Ce spécialiste en neurologie, écrit La Tribune de Genève, fait le constat “de l'impotence fonctionnelle effective et définitive, des troubles intellectuels, aphasiques et articulatoires” du Président et déclare que son état de santé ne lui “permet pas l'exercice des hautes fonctions inhérentes à la magistrature suprême”. Un verdict sans appel et qui chamboule complètement les partisans du 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Bousculés à la fois par une rue qui bouillonne et, depuis peu, par des fuites compromettantes sur l’état de santé de leur candidat, les architectes de ce 5e mandat, décrié par toutes les composantes de la société, n’ont, désormais, plus aucun élément valable pour attester de la capacité d’Abdelaziz Bouteflika à assumer ses fonctions présidentielles".