De Charybde en Scylla - Les acquéreurs des 500 lots de terrain de la Caroube viennent de recevoir une autre douche froide, la énième après les déboires qu’ils ont vécus depuis plus de 10 ans maintenant. En effet ils viennent d’avoir confirmation qu’en raison des nouveaux textes régissant les zones d’extensions touristiques ZET, ils ne peuvent plus espérer construire leurs maisons. Aucun permis de construire ne pouvant être délivré pour cette zone. Ceci vient après 10 ans d’attente, les 500 lots ayant été cédés en 1998 et les acquéreurs avaient été empêchés de construire en raison de l’absence de viabilisation pourtant payée avec le terrain, et en raison de la présence de construction illicites sur le site. Sur ce dernier point les acquéreurs avaient fait face à la vindicte des occupants de baraques, qui les ont tout simplement empêchés d’accéder à leur bien. Malgré tous les recours et toutes les plaintes, il a fallu attendre jusqu'à ces derniers mois pour qu’une ébauche de solution apparaisse avec la mise en place d’une route d’accès. Entre temps les constructions illicites s’étaient multipliées jusqu'à atteindre 400 et plus.
Une promesse d’un wali alors en poste en 2001 a été le moteur de cette expansion puisqu’il fut promis aux occupants de construction précaires, que des terrains sur le site leur serait cédé pour 500 DA le m2, alors que le lotissement avait été cédé à plus de 2000DA le m2. Pour résoudre ce problème, un programme de 200 LSP fut mis en place sur le même site également ces derniers mois. Et là s’éleva le problème de la délimitation de la ZET, et depuis peu l’interdiction pure et simple de toute espèce de construction particulière. Actuellement les acquéreurs des 500 lots dont seulement une quarantaine ont pu construire à un degré ou a un autre d’avancement , n’ont plus que les yeux pour pleurer sur des espoirs défaits alors que certains fonctionnaires retraités entre autres sont dans des situations sociales désespérées .
Leur seule consolation si elle s’avère et que l’état soit repreneur de ces lots avec ce que prévoit la loi comme droit de préemption mais à quel prix
L’est républicain > 16/05/07 > Ammar Nadir
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