Annaba - Les lauréats du bac et les autres

Classée 1re dans le registre des lauréats de 6e année et 3e au BEF, Annaba a également ravi la 13e place au plan national avec plus de 40% de taux de réussite des candidats au baccalauréat. Si l’on se rapporte à l’ensemble de la population locale, ce chiffre porte résolument Annaba en position de leader de l’est du pays.

Bonne élève, la wilaya l’est avec une hausse de 100% de bacheliers par rapport à 2004/2005 où elle avait occupé l’avant-dernière place sur les 48 wilayas. Mais il y a les autres, ceux qui, dans les 2 paliers du moyen et du secondaire, n’ont pas réussi. C’est là qu’intervient le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. Imprégné de sa mission, il a organisé ces derniers jours des portes ouvertes en y impliquant des écoles de formation de statut privé ayant fait leurs preuves sur le terrain.

A travers cette manifestation, qu’a abritée le théâtre régional Azzedine Medjoubi, la direction de la formation professionnelle veut affirmer sa détermination à revaloriser des filières longtemps considérées comme des voies de garage. Elle rejoint ainsi la politique de l’administration locale, dont le souci majeur est d’assurer, sur son territoire, un développement cohérent et concerté de la formation et de l’enseignement professionnels.

C’est dans ce cadre qu’elle a lancé la réalisation ou la réhabilitation de plusieurs centres et annexes de formation dans la majorité des 12 communes de la wilaya. Ainsi, depuis 2005, la carte locale de l’apprentissage, de la formation et de l’enseignement professionnels s’est étoffée. Avec les récentes dispositions prises par l’APW, la wilaya s’apprête à jouer réellement son rôle de principal animateur de l’aménagement du territoire en matière de formation qualifiante des jeunes de 16 à 25 ans.

Cette démarche est positivement accueillie par les populations des communes et localités. Elle est interprétée comme étant un levier indispensable pour la mise en place d’une politique de formation adaptée aux besoins des entreprises et des administrations ainsi qu’une répartition géographique plus harmonieuse des filières de formation.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 18-07-2006]