Annaba. Fertial:Les grévistes de lafaim reviennent

Après une courte pause, les grévistes de la faim reviennent aux sit-in. - Bien que les réunions de ces derniers jours entre l’employeur Fertial et la section syndicale, à propos des travailleurs licenciés, n’aient pas encore donné de résultat, les grévistes de la faim qui avaient pourtant jeté l’éponge, annoncent qu’ils vont bientôt reprendre leur action de contestation. Mais avec, cette fois-ci, précisent-ils, des séries de sit-in observés devant, aussi bien la société que le siège de la wilaya, jusqu’à satisfaction de leur revendication relative à leur réintégration au sein de Fertial. En effet, la décision du retour à la protestation vient après une courte pause, décidée par ces ex-travailleurs, suite à la dégradation de leur état de santé, en raison de leur grève de la faim pendant une quinzaine de jours. Devant la détérioration de leur état de santé, l’employeur leur avait demandé de regagner leur foyer et de se faire soigner tout en leur assurant qu’il allait prendre langue avec leurs représentants afin d’étudier leur cas avec la possibilité de les réintégrer ou bien de les indemniser, selon ces extravailleurs. Au vu de leurs longues années de travail à Fertial, ces licenciés refusent actuellement l’indemnisation, et réclament la réintégration et la permanisation. Et cela du fait qu’ils ont bénéficié, dix ans durant, de contrats du travail à durée déterminée sans le moindre jour de rupture, ce qui leur donne droit à la permanisation, soutiennent-ils. Par ailleurs, le processus de partenariat entre Asmidal et Grupo Villar Mir, selon les plates-formes d’Annaba et d’Arzew signées par le directeur général de Fertial, intègre parmi ses objectifs stratégiques, la préservation du niveau général de l’emploi et l’amélioration de la qualification du personnel par la formation continue avec en prime, l’amélioration des conditions du travail et la préservation d’un climat social sain et durable. Ce sont ces deux points que réclament haut et fort ces extravailleurs, dont le contrat de travail à durée déterminée était venu à expiration.

L'est républicain > 10/06/07 > Toufik Ouazaa