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Annaba. “Stop ! Non à la torture des enfants"

Publié le 13/06/2007
Sur 203 affaires traitées, en 2006, par le juge des mineurs près le tribunal d’El Hadjar, 66 avaient comme principal chef d’accusation, le délit sexuel sur des  mineurs de moins de 16 ans, en l’occurrence des affaires de viol, d’atteinte à la pudeur, de harcèlement sexuel, de détournement et d’incitation à la débauche. En effet, les délits sexuels commis sur des mineurs sont classés en tête de liste des horreurs que subissent les enfants à Annaba, par l’ensemble des acteurs d’aide et de prise en charge des enfants. Ces derniers ont été réunis, hier, au niveau du centre médicopédagogique, 08 mai 1945 à l’occasion de la journée d’étude portant sur la violence contre les enfants, sous le thème « stop ! Non à la torture des enfants », organisée par la Direction de l’Aide Sociale, DAS, en collaboration avec l’association de la protection des droits de l’enfant que préside Maître Merabti. Inoffensifs, les enfants, en particulier à Annaba, sont prédisposés principalement à trois types d’agressions, elles sont par ordre d’importance, sexuelles, corporelles et morales. Selon le juge des mineurs près le tribunal de Annaba, les pères sont à 40,9 % les principaux auteurs de violences diverses commises sur les enfants d’après les statistiques de 2006, suivis des mamans avec un pourcentage de 19,5 % des affaires traitées, le reste des membres de la famille avec 17,7 %, le milieu extérieur avec 16,8 % et l’école avec 14 %. Des chiffres appuyés par le témoignage entre autres, de l’officier responsable de la brigade des mineurs de la sûreté de wilaya de Annaba qui affirme que « le nombre d’affaires relatives aux agressions sexuelles sur les enfants sont en nette recrudescence et ce, d’après les cas traités par notre service avec comme principaux auteurs, les parents. Arrivés à notre service, les enfants ont bien du mal à avouer les sévices qu’ils ont subis par peur des représailles, c’est là où se situe notre rôle principal qui est de mettre l’enfant en confiance et de le conduire aux aveux, ô combien difficiles ». Un avis doublement partagé par les juges des mineurs près les tribunaux de Annaba et d’El Hadjar, ces derniers se sont penchés par la même occasion, sur la violence en milieu scolaire, un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur que ce soit d’enfant à enfant ou d’instituteurs à enfants. «J’aurais aimé que des représentants de la direction de l’éducation soient présents avec nous aujourd’hui car ce sont les premiers concernés par ce fléau », affirme la juge des mineurs. Ayant pour principal cause « la démission parentale », la délinquance juvénile, un sujet abordé par des représentants de la cellule des mineurs de la gendarmerie nationale qui a, d’autre part, effectué pas moins de 1700 opérations de « ramassage de mineurs » en 2006 où 59 mineurs étaient concernés dont 30 ont été reconduit au foyer familial et 29 autres placés au niveau du CSR, le Centre de Suivi et de Rééducation des mineurs d’El Hadjar. Pour le premier trimestre 2007, la même cellule a reconduit 13 mineurs à leurs familles et 19 ont été placé au CSR. Ce dernier joue un rôle éminent dans la réinsertion des mineurs en difficulté et à ce propos a pris en charge cette année 2006/2007 plus de 60 jeunes.
L'est républicain > 13/06/07 > N.Guesmia
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