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L’avenir démographique de la France serait en danger

Publié le 18/05/2021
L’avenir démographique de la France serait en danger
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Les Commentaires

L’avenir démographique de la France est en danger, alerte le haut-commissaire au plan, François Bayrou. Pour y remédier, ce dernier a suggéré dans une note qu’il a dressée le 15 mai à l’AFP, « un pacte démographique » pour sauver le modèle social français. « Assurer notre avenir démographique » passe par « deux voies : avoir plus d’enfants ou accueillir des personnes d’autres pays », écrit l’ancien ministre français. Une façon claire pour encourager la politique migratoire dans l’Hexagone.

Alors que la France connait depuis plusieurs années « une réelle dynamique démographique », des signes « très préoccupants » d’un « dérèglement de cette dynamique » apparaissent. « L’indice de fécondité se tasse » – de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,83 en 2019 – et « le nombre de naissances baisse année après année » : 753.000 en 2019 contre 818.000 en 2014. « Il manquerait 40 à 50.000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations », lit-on dans la note du haut-commissariat au plan adressée le 15 mai à l’AFP.

Dans le contexte du Covid-19, « on constate une baisse tangible en 2020 » des naissances (-7 % par rapport à décembre 2019). En janvier 2021, la baisse a été de 13 % par rapport à l’année précédente ajoute la même note. « Assurer notre avenir démographique » passe par « deux voies : avoir plus d’enfants ou accueillir des personnes d’autres pays », écrit l’ancien ministre, pour qui l’apport migratoire n’est « pas une solution d’évidence ». « D’abord parce que l’impact sur la démographie n’est pas immédiat et ensuite parce que cela présente des difficultés sociale et culturelle », explique l’actuel maire de Pau.






Baisse inquiétante des naissances en 2020 et 2021

Sa note souligne qu’en 2019, 6,7 millions d’immigrés vivent en France, soit 9,9 % de la population totale, parmi lesquels 37 % (2,5 millions) ont acquis la nationalité française. « Pour 2020, le solde migratoire est estimé de manière provisoire (à) +87 000 personnes », un chiffre à comparer avec le solde naturel (les naissances moins les décès) qui était de 149 000 en 2018 et 140 000 en 2019.

En 2020, année marquée par le Covid-19, le solde naturel est estimé à 67.000. « L’apport des migrations peut aider à améliorer le rapport actifs-retraités, et donc la capacité de financement de nos systèmes sociaux », ajoute François Bayrou.

Taux de fécondité élevé chez les femmes nées au Maghreb

L’immigration participe à la forte fécondité de la France, la plus élevée des pays de l’Union européenne, mais dans une faible proportion, selon une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) publiée en juillet 2019. Le taux de fécondité des femmes immigrées résidant en France est de 2,6 enfants par femme, selon des chiffres de 2017, contre 1,77 enfant par femme pour les non-immigrées.

Les femmes nées dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) ont un taux de fécondité moyen de 3,5 enfants par femme, contre un chiffre proche de la moyenne nationale (un peu moins de deux enfants par femme) pour les femmes nées en Italie ou en Espagne, explique la même étude.
"Merci Mr François Bayrou"

ON ARRIVE!.
"L'avenir de l'équilibre de l'Europe"

C'est l'émigration .......Merkel l'avait comprise avant tout le Monde..........on prenant directement 1.500.000 émigrants toute race confondus!.
CHAQUE être humain a le droit de vivre sur la Terre là ou il veut!

car nous sommes tous que de passage sur notre Terre!...lorsque on décède on amène rien avec soi .......on laisse la place pour d'autres humains et ainsi de suite !.
Les frontières séparant les États sont tout sauf immuables. Au cours de l'Histoire, elles ont été sans cesse redéfinies par les conflits, les traités et la recherche de formes d’optimisation pour toutes les parties.


Pour délimiter la partie occidentale de leur Empire, les Romains avaient les limes, un système de fortifications établi le long de certaines de ses frontières. A l'époque déjà ces zones représentaient bien plus qu'une simple ligne de démarcation. Elles servaient de lieu de départ pour les opérations offensives et étaient constituées de camps militaires et de champs, cultivés pour nourrir les troupes. À la différence de nos frontières modernes, les "frontières" romaines ne résultaient pas d'accords avec les pays voisins mais des seules considérations stratégiques de l'Empire.

Une féodalité sans frontières
Au temps de la féodalité, en Europe, on ne conçoit pas clairement la notion d'État ni de ses limites territoriales. L'autorité des puissants s'exerce sur les hommes plutôt que sur les territoires qui s'étendent ou rétrécissent au gré des victoires ou des défaites. Les aires sur lesquelles s’exerce l'autorité des souverains varient donc en fonction des guerres et de la fidélité dont font preuve les vassaux envers leurs seigneurs.

A l'époque carolingienne (VIIIe au Xe siècle), comme chez les Romains d'ailleurs, ces zones mal définies sont des lieux de confrontation, souvent appelés "marches". Toujours remises en causes au gré des conflits, les frontières de ces régions ne sont pas matérialisées, comme elles pouvaient l'être chez les Romains, par des fortifications. Pour les voyageurs du Moyen-Age, le sentiment de "passer une frontière" venait uniquement du fait de changer de langue, de coutumes et de seigneur.

Les royaumes et leurs frontières
Les temps changent au cours des cinq derniers siècles du Moyen-Age, lorsque la montée en puissance des monarques remet en cause le système féodal. Les souverains d'alors se dotent d'une ébauche d'organes centraux et se font représenter par des administrateurs, créant de fait les prémisses de ce qu'on appellera plus tard un État. Il faudra attendre la Renaissance pour que ces États bénéficient d'une représentation plus physique grâce aux premières cartes dessinées. Les populations commencent à se reconnaître à la fois dans un souverain et dans un territoire.

Les monarchies ressentent alors le besoin de s'inscrire dans des frontières précises et les rois eux-mêmes conçoivent le principe d'un État à la fois centralisé et unifié. La fixation des limites est parfois accompagnée de politiques linguistiques, comme celle de François Ier d'imposer le français comme seule langue administrative du royaume.

Tiré de: "La naissance historique des frontières, de la féodalité aux nationalités" (Jean-Pierre Bois, Prof. d'histoire, université de Nantes)
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