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Annaba. Ressources en eau de la wilaya

Publié le 08/07/2007

Satisfaction des besoins de la population - Avec sa capacité de 160 millions de mètres cubes et son niveau actuel rarement égalé, ces dernières années, le barrage de la Cheffia dans la wilaya d’El Tarf représente la plus importante source d’alimentation en eau de la wilaya de Annaba. Il fournit à cette dernière à hauteur de 80% de ses ressources en eau, tant pour les besoins de sa population que pour ses unités industrielles. La visite dans la wilaya de Annaba, il y a quelques mois, de Abdelmalek Sellal, ministre des ressources en eau, a stimulé les énergies. Plusieurs projets tels que la réalisation et la mise en place d’équipements de forage, stations de pompage, le lancement de différents chantiers de réalisation de conduites d’eau potable et la réhabilitation d’autres, ont été lancés. D’autres, dont 3 barrages à Oued El Aneb (9,14 hm3/an), Oued Ghis (4,6 hm3/an), Bougasba (3,1 hm3/an) pour l’irrigation des terres agricoles, apporteront un plus au potentiel d’adduction et d’alimentation en eau de toute la wilaya. C’est à partir de 2 conduites, longues de 49 km chacune, qui prennent leur « source » à partir du barrage de Cheffia qu’Annaba tire ses 100 000 m3/jour d’eau brut dont 32 000 m3 destinés au seul complexe sidérurgique d’El Hadjar. Le contrôle de toute cette masse d’eau, notamment celle destinée à la population de la wilaya d’Annaba, est dévolu au Bureau communal d’hygiène (BCH). Pour le seul semestre 2007, cette structure a réalisé 2137 opérations de contrôle dans l’eau potable. Elles ont ciblé le réseau principal, les stations d’eau, bâches, citernes et réservoirs à eau. Ces opérations ont pour objectif de déterminer le taux de chlore dans l’eau potable produite par les 9 stations principales que compte la wilaya. Ce taux ne doit en aucun cas excéder 1 mg de chlore pour atteindre 0,5 à 0,7 mg de teneur en chlore à l’arrivée de l’eau dans les robinets. Toute anomalie est systématiquement portée à la connaissance des services de l’Algérienne des eaux pour les suites utiles. La recherche du Vibrion cholérique est le point d’orgue des contrôleurs du BCH. On le traque presque quotidiennement pour prévenir toute offensive du choléra. Les prises d’échantillons se succèdent à un rythme tel que l’on tient pour véritablement exceptionnelle une quelconque hausse de la teneur de chlore. Les résultats enregistrés à l’issue des 26 prises d’échantillons effectuées au 31 mai 2007, l’attestent. Des biologistes sont constamment en alerte pour traquer les streptocoques (fécaux et totaux), les stréphélocoques et tout type de germe via des indices fort ou faible à même d’avoir des répercussions néfastes sur la santé publique. Au nombre de cinq, les cas positifs répertoriés ont été rapidement traités par les services de l’ADE. Lors des opérations de contrôle effectuées par ses différentes brigades, le BCH a relevé 895 fuites d’eau potable et 540 fuites d’eaux usées. Ce qui a nécessité une mise en alerte des services concernés. C’est ce qu’a indiqué Mokhtar Boumahraz, directeur du bureau d’hygiène d’Annaba : « A ce jour, nous pouvons affirmer que la wilaya d’Annaba est à l’abri des maladies à transmission hydrique ou autres. Toutes les mesures ont été prises pour la prévention. La vigilance est toujours de mise, particulièrement en cette période de grandes chaleurs, favorable à l’éclosion de diverses maladies transmissibles par l’eau. »

El Watan > 08/07/07 > N. Benouaret

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