Annaba - Construction de la nouvelle aérogare

Arab Contractor décroche le marché

Confiés à l’entreprise égyptienne Arab Contractor pour un montant dépassant les 47 milliards de centimes (exactement 474 164 482 DA), les travaux de construction de gros œuvre de la nouvelle aérogare de l’aéroport Rabah-Bitat de Annaba ont été lancés effectivement en ce début de semaine. Ils avaient été retardés pendant près de deux mois pour un problème de paiement des frais de branchement électrique que réclamait la Sonelgaz, apprend-on auprès des représentants de l’entreprise de réalisation. Ces derniers déclarent que l’engagement de livrer l’infrastructure dans un délai de 20 mois, comme stipulé dans le contrat de marché, sera toutefois respecté, compte tenu des moyens mis en place.

La nouvelle aérogare, qui sera implantée sur une superficie bâtie de 12 000 m2, à moins de 500 mètres des anciens bâtiments, se composera de 4 salles d’embarquement en zone internationale et de 4 autres salles réservées aux vols domestiques, le tout construit en R+1. De conception résolument moderne, la toute nouvelle bâtisse sera, à n’en pas douter, plus attrayante et plus fonctionnelle que l’ancienne qui ne répondait plus aux normes d’accueil d’un modeste aéroport pour lignes intérieures. L’obsolescence de l’ancienne aérogare qui connaît une grande affluence, durant pratiquement toute l’année, n’a cessé de provoquer le courroux de ses usagers et des représentants des compagnies aériennes qui y travaillent, à cause justement de l’absence de commodités, notamment l’état d’insalubrité de ses locaux. Toujours selon le maître de l’œuvre, l’aérogare en construction pourra recevoir 700 000 passagers par an, chiffre qui pourrait être porté à 1 500 000 par an une fois les aménagements prévus dans le cadre d’une autre phase terminés.

Pour ne pas être en reste dans le nouvel ensemble aéroportuaire, l’entreprise de gestion ENNA s’est également dotée de bâtiments modernes pour un montant de 60 millions de DA. Les nouveaux locaux construits sur deux niveaux sont accompagnés d’une tour de contrôle de 6 étages.

A. Allia [LIBERTE - 03-10-2006]