Avec 350 piqûres durant le premier semestre 2022
À Batna, les scorpions menacent
11 Aoû 2022 Batna
218 fois
À Batna, les scorpions menacent
Avec le retour de l'été et sa chaleur suffocante, les cas de piqûres de scorpion sont en force, comme à l'accoutumée, surtout dans la partie sud des Aurès. Ainsi, depuis le début de cette année et jusqu'au mois de juin, la wilaya de Batna a enregistré 350 cas de piqûres de scorpions touchant principalement la région sud-ouest englobant Barika, Djezzar, Bitam, M'Doukal jusqu'à Seggana. Les services de la Santé ne font officiellement note d'aucun cas de décès jusqu'à présent, ce qui est réconfortant outre mesure car de tels imprévus se terminent souvent tragiquement. Sachant que les victimes de scorpions doivent se faire rapidement injecter un traitement sous forme de sérum, faute de quoi elles risquent de mourir. Toutefois, dans une réaction immédiate à cette situation, il est préconisé de mettre de la glace sur la zone endolorie et de prendre des médicaments antidouleur. Il convient de noter, à ce sujet, que le décompte actuel de 350 cas de piqûres de ce type dans la wilaya de Batna ne prend pas en compte la période estivale allant du mois de juin au mois d’août où le scorpion frappe le plus, hissant la moyenne annuelle à 1.000 cas au minimum. Les êtres humains, du bébé au grand-père, sont exposés aux attaques de scorpions qui se dissimulent dans les fissures des habitations, sous les pierres et dans les amas d'ordures et les déchets solides. Cet animal peut trouver refuge dans des armoires, des équipements ménagers, des vêtements, des chaussures, des matelas, des couvertures, sous les oreillers et sous les tapis. Et c'est en ce sens qu'il est conseillé aux citoyens habitant des zones infectées d'arachnides de prendre les précautions nécessaires et d'éviter de marcher pieds nus. Pour rappel, le scorpion noir qui vit dans la wilaya de Batna est différent du scorpion jaune peuplant les espaces arides comme ceux de Biskra et M'sila, aux limites du Sahara. L'un est aussi dangereux que l'autre avec un point qui leur est commun, à savoir celui de sortir la nuit pour se nourrir et frapper lorsqu'ils se sentent en danger.
Nasreddine Bakha
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !