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Annaba. La vieille ville: une référence historique

Publié le 23/07/2007

Coeur battant de la ville de Annaba, la citadelle de "Bouna El Haditha", plus connue chez les Annabis par la Place d'armes, représente une référence historique et un patrimoine d'une valeur inestimable. La valorisation de ce patrimoine civilisationnel, éternel témoin du passé glorieux de Bouna, s'avère, de ce fait, impératif et primordial pour la pérennité de cet important héritage dans la vie de cette région. Des efforts sont, dans ce sens, déployés par les responsables de l'office communal de restauration et d'aménagement de la vieille ville de Annaba (OCRAVA), en vue de la préservation et la réhabilitation de ce site afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle économique, culturel et touristique. La vieille ville, qui s'étale sur 15 hectares, compte, selon l'OCRAVA, 655 vieilles bâtisses dont certaines conservent encore leur aspect architectural arabo-islamique. Cent treize d'entre elles se trouvent dans un très bon état et représentent, note-t-on, 17,25 % du parc immobilier de la vieille ville. L'OCRAVA a, par ailleurs, recensé 204 vieilles bâtisses nécessitant des travaux de restauration et 190 autres à rénover, 30 à réhabiliter et 57 bâtisses menaçant effondrement, signale-t-on. Une enveloppe financière de onze millions de dinars a été, cet effet, réservée pour la réalisation d'une série de travaux destinés à réhabiliter ce patrimoine historique et sa portée culturelle civilisationnelle. La rénovation et l'entretien des réseaux d'assainissement et d'évacuation des eaux usées ainsi que ceux de l'alimentation en eau potable (AEP) et de l'éclairage public, font partie des actions programmées par l'OCRAVA, en plus de celles relatives à l'entretien des routes et des trottoirs et l'aménagement des lieux de ramassage des déchets au niveau de cette cité au riche passé civilisationnel. La vieille ville, véritable référence culturelle pour les habitants de Bouna, abrite, précise-t-on, quatre monuments classés, jouissant d'une grande valeur historique. Il s'agit de la mosquée Abou Merouane Echarif, construite en 1033 par l'émir Abou Leith El Bouni, et transformée en hôpital militaire par l'administration française avant de recouvrer sa mission de phare rayonnant sur la ville de Annaba, ainsi que Jamaâ El Bey, réalisé par Salah Bey en 1792, la citadelle Hafside et les remparts de la ville de Bouna l'antique. Les actions visant la restauration et la préservation de ce riche héritage restent, toutefois, confrontées à de multiples problèmes en rapport, précise-t-on, avec l'architecture de ces vieilles constructions. La plupart des constructions de la vieille ville appartient à des particuliers qui détiennent, selon l'OCRAVA, les 76 % de ce parc immobilier. Cette situation constitue, d'ailleurs, la principale contrainte entravant tout financement d'opérations de restauration destinées à la réhabilitation de ce site, a t-on fait remarquer. La vieille ville est exposée, par ailleurs, aux infiltrations des eaux ainsi qu'aux difficultés d'accès à certaines constructions en raison des spécificités architecturales propres aux vieilles cités dans le monde. Les opérations de restauration et de réfection qui sont menées de manière sporadique et anarchique sans qu'elles obéissent à des études préalables, risquent de dénaturer l'originalité de la vieille ville et de retarder sa réhabilitation devant tenir compte de ses aspects architecturaux, soutient-on. 
Le Courrier d'algerie > 23/07/07 > R.R

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Les Commentaires

salam , j'ai besoin des informations concernant le ribat de la mosquée abu marwane SVP . bien cordialement
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