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Annaba. Un esclavage qui ne dit pas son nom

Publié le 29/07/2007
EMPLOI DES ÉTUDIANTS PENDANT LES VACANCES - Les jeunes qui décident de travailler durant la période des vacances scolaires pour éviter à leurs parents les dépenses de la rentrée scolaire, subissent une exploitation éhontée de la part des patrons du privé.
En effet, pour des salaires très bas, bien en dessous du SMIG, ils les font trimer parfois jusqu’à douze heures par jour, dans des conditions difficiles. Pour exemple, cette usine de conditionnement de tomate, située à la périphérie du chef lieu, dont les jeunes employés travaillent huit heures sans arrêt, assis sans bouger de leur place, ne s’arrêtant même pas pour manger, pour un salaire de 9000 dinars ; ou ce patron de superette qui emploie des étudiants de huit heures du matin à huit heures du soir, en supprimant les chaises de son magasin, pour les obliger à rester debout, toujours prêts à servir le client. Salaire : 8000 dinars, ou encore ces employés d’un magasin de prêt-à-porter qui triment plus de dix heures par jour pour une paie de 5000 dinars. Un esclavage qui ne dit pas son nom, consenti d’un côté par besoin, de l’autre côté par cupidité, au nez et à la barbe des contrôleurs de la direction du Travail. Où est la loi censée règlementer les horaires, le salaire, l’assurance contre les accidents ?
L'est républicain > 29/07/07 > Farida H.
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