Face au stress hydrique
L’instinct de vigilance se réveille
La volonté politique de vaincre le stress hydrique est bien là.
Les autorités ne baissent pas la gardeLes autorités ne baissent pas la garde
Après un hiver particulièrement généreux en précipitations, le mois de mars 2023 aura été sec.
Ce manque chronique de pluies réveille l'instinct de vigilance face au spectre de la sécheresse.
Les pouvoirs publics, notamment multiplient, désormais, les actions pour anticiper les risques. L'on annonce çà et là une tendance baissière du niveau de remplissage des barrages, aussi l'heure est à l'économie de l'eau, particulièrement dans l'agriculture, où, les techniques d'irrigation et autres formules d'arrosage permettent d'épargner substantiellement les ressources hydriques.
Dès le début de l'année des forages sont entrés en fonction aux fins d'améliorer la distribution de l'eau potable dans les différentes communes qui s'approvisionnaient à partir de barrages et dont le rendement a baissé en raison de la sécheresse.
Ce type de dispositifs est appelé à se multiplier, en parallèle à l'électrification des forages existants et à la restauration d'autres.
Des enveloppes financières sont en outre allouées pour l'approvisionnement en eau potable de certains villages et mechtas éloignés. L'État prend en fait toutes les mesures pour fournir de l'eau potable aux citoyens, et ce en exploitant toutes les ressources disponibles.
Finalement, la volonté politique de vaincre le stress hydrique est bien là. Elle est de tous les instants et à l'échelle de tout le territoire national.
Rappelons que le président de la République Abdelmadjid Tebboune, est le premier à avoir édicté son plan d'urgence pour l'eau.
Plusieurs projets qui étaient à l'arrêt sur ce front ont ainsi pu être relancés. Citons les stations de dessalement lesquelles sont appelées à alimenter en eau potable plus d'une vingtaine de wilayas.
Des ministères sont par ailleurs mobilisés, dont celui des Ressources en eau, de l'Industrie, de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Intérieur pour mettre en oeuvre cette nouvelle politique d'économie de l'eau.
La construction de barrages, à l'instar du plus grand barrage du pays, à Beni Haroun, avec une capacité de près d'un milliard de mètres cubes et la réalisation de projets pharaoniques qui sont à inscrire à l'actif de ce poids lourd des entreprises algériennes qu'est le groupe public BTP Cosider,.
Ce dernier, a, rappelons-le, réalisé les travaux titanesques ayant permis le transfert de l'eau d'In Salah à Tamanrasset, sur une distance de près de 1 000 km, afin d'éliminer la hantise de la soif dans le Hoggar.
Ce mégaprojet a coûté 1,9 milliard d'euros. Autant de prouesses qui attestent l'engagement de l'État en faveur de la sécurité hydrique.
Les efforts consentis ont permis, en effet, de concrétiser sur le terrain une dizaine d'installations de grands transferts, mobilisant des millions de mètres cubes d'eau, des efforts colossaux qui se poursuivent et se consolident aujourd'hui grâce à l'engagement ferme des plus hautes autorités du pays pour «en finir avec les coupures d'eau et garantir un égal accès des citoyens aux différents services de l'eau à travers l'ensemble du territoire national».
Salim BENALIASalim BENALIA
00:00 | 29-03-2023
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