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Annaba se noie sous la pluie : Les citoyens continuent de subir les aléas de la nature

Publié le 21/05/2023
Annaba se noie sous la pluie : Les citoyens continuent de subir les aléas de la nature Les habitants de la wilaya d’Annaba continuent de subir les aléas de la nature au fil des années sans voir le bout du tunnel. Depuis 48 heures maintenant, Annaba est littéralement impraticable. Cette situation qui n’a rien de nouveau soulève des questions. Est-il acceptable que les habitants de la quatrième ville d’Algérie continuent de vivre au rythme de la nature en subissant ses désagréments de la sorte, en 2023 ? Mais, plus que tout, est-il acceptable qu’un problème récurrent, qui dure depuis une dizaine d’années, continue d’impacter la ville de la sorte aujourd’hui encore ? Les pluies ininterrompues qui se sont abattues sur la ville, ce dernier week-end, ont révélé comme à leur habitude de nombreuses malfaçons. Bons derniers élèves, les communes d’Annaba, d’El Bouni et de Sidi Amar sont encore une fois sur le devant de la scène pour ce qui est des inondations et des désagréments que celles-ci provoquent. Les mêmes communes, derniers élèves : A Annaba, le quartier de Sidi Aissa a fait la une des réseaux sociaux, dans la nuit de jeudi à vendredi, des habitants de la zone supérieure du quartier ont dû patienter pendant près de deux heures avant de pouvoir regagner leurs domiciles. Situé en haut d’une pente, la partie supérieure du quartier était littéralement inondée par un flux d’eau incessant. Les véhicules qui descendaient perdaient le contrôle, tandis que ceux qui empruntaient la montée faisaient demi-tour de peur que leurs moteurs ne soient noyés par le flux d’eau trop important. La situation n’était pas meilleure au niveau de la plage Rizi Amor (Chapuis) où la route était inondée par les eaux. Durant toute la soirée de vendredi, d’importantes perturbations dans la circulation routière ont été enregistrées en partie à cause des bouchons à Chapuis. Cette situation est d’autant plus incompréhensible que cet axe routier est considéré comme la vitrine de la nouvelle Annaba. Les habitants de la cité Seybouse ont été obligés de rester chez eux depuis l’après-midi de vendredi, en raison de la montée des eaux qui a été enregistrée dans le quartier. Même dans le quartier de La Colonne ou autour du CHU Ibn Rochd, la circulation était particulièrement ralentie. Même chose au niveau de certains quartiers de la Plaine Ouest, à l’instar de la cité Rym où certains habitants étaient dans l’incapacité de quitter leurs immeubles. A El Bouni, les routes principales étaient encore difficiles à pratiquer durant la journée d’hier. Les habitants de la cité Kheraza étaient cependant les plus touchés par les inondations, puisque comme pour la cité Seybouse, il était impossible de sortir à pied ou en étant véhiculé. Impuissance financière face aux caprices du temps ? Au fil du temps, l’effet de surprise qu’engendraient les inondations et embouteillages au lendemain des intempéries s’est estompé. Aujourd’hui, les citoyens de la wilaya savent systématiquement ce qui les attend si jamais les pluies diluviennes venaient à durer plus d’une heure. Inondations, embouteillages, dégâts des eaux, perturbations dans la fréquence d’alimentation en eau, coupures d’électricité, autant de désagréments auxquels il a fallu s’adapter et que le citoyen a appris à anticiper. Toutefois, est-il acceptable pour les officiels qui sont en poste depuis des années maintenant, de ne pas pouvoir anticiper de tels désagréments ? Certes, ceux-ci ont hérité de ce problème de leurs prédécesseurs, mais au milieu des projets, lancés chaque année à travers les communes et particulièrement à travers la commune du chef-lieu, n’est-il pas possible de dégager un budget pour étudier et régler ce problème qui porte un coup à la réputation de la wilaya ? Chaque année, des projets de réaménagement, de remise à niveau des routes et de désobstruction des avaloirs sont lancés à coup de milliards, sans que la moindre éclaircie ne se fasse ressentir dans le quotidien du citoyen lambda. Plus que jamais, le moment est venu pour faire intervenir des professionnels qualifiés pour penser à ce problème en profondeur et y apporter des solutions sûrement onéreuses, mais efficaces sur le long terme. Face à la gravité de la situation, ce ne sont sûrement pas les campagnes de désobstruction des avaloirs à coups de pelles et à la force des mains des agents de propreté que cette situation va changer. Par : M. L
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La Rédaction by La Rédaction 20 mai 2023in Annaba
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Les habitants de la wilaya d’Annaba continuent de subir les aléas de la nature au fil des années sans voir le bout du tunnel. Depuis 48 heures maintenant, Annaba est littéralement impraticable. Cette situation qui n’a rien de nouveau soulève des questions. Est-il acceptable que les habitants de la quatrième ville d’Algérie continuent de vivre au rythme de la nature en subissant ses désagréments de la sorte, en 2023 ? Mais, plus que tout, est-il acceptable qu’un problème récurrent, qui dure depuis une dizaine d’années, continue d’impacter la ville de la sorte aujourd’hui encore ?


Les pluies ininterrompues qui se sont abattues sur la ville, ce dernier week-end, ont révélé comme à leur habitude de nombreuses malfaçons. Bons derniers élèves, les communes d’Annaba, d’El Bouni et de Sidi Amar sont encore une fois sur le devant de la scène pour ce qui est des inondations et des désagréments que celles-ci provoquent.

Les mêmes communes, derniers élèves :
A Annaba, le quartier de Sidi Aissa a fait la une des réseaux sociaux, dans la nuit de jeudi à vendredi, des habitants de la zone supérieure du quartier ont dû patienter pendant près de deux heures avant de pouvoir regagner leurs domiciles. Situé en haut d’une pente, la partie supérieure du quartier était littéralement inondée par un flux d’eau incessant. Les véhicules qui descendaient perdaient le contrôle, tandis que ceux qui empruntaient la montée faisaient demi-tour de peur que leurs moteurs ne soient noyés par le flux d’eau trop important.

La situation n’était pas meilleure au niveau de la plage Rizi Amor (Chapuis) où la route était inondée par les eaux. Durant toute la soirée de vendredi, d’importantes perturbations dans la circulation routière ont été enregistrées en partie à cause des bouchons à Chapuis. Cette situation est d’autant plus incompréhensible que cet axe routier est considéré comme la vitrine de la nouvelle Annaba.

Les habitants de la cité Seybouse ont été obligés de rester chez eux depuis l’après-midi de vendredi, en raison de la montée des eaux qui a été enregistrée dans le quartier. Même dans le quartier de La Colonne ou autour du CHU Ibn Rochd, la circulation était particulièrement ralentie. Même chose au niveau de certains quartiers de la Plaine Ouest, à l’instar de la cité Rym où certains habitants étaient dans l’incapacité de quitter leurs immeubles.

A El Bouni, les routes principales étaient encore difficiles à pratiquer durant la journée d’hier. Les habitants de la cité Kheraza étaient cependant les plus touchés par les inondations, puisque comme pour la cité Seybouse, il était impossible de sortir à pied ou en étant véhiculé.

Impuissance financière face aux caprices du temps ?
Au fil du temps, l’effet de surprise qu’engendraient les inondations et embouteillages au lendemain des intempéries s’est estompé. Aujourd’hui, les citoyens de la wilaya savent systématiquement ce qui les attend si jamais les pluies diluviennes venaient à durer plus d’une heure.

Inondations, embouteillages, dégâts des eaux, perturbations dans la fréquence d’alimentation en eau, coupures d’électricité, autant de désagréments auxquels il a fallu s’adapter et que le citoyen a appris à anticiper.

Toutefois, est-il acceptable pour les officiels qui sont en poste depuis des années maintenant, de ne pas pouvoir anticiper de tels désagréments ?

Certes, ceux-ci ont hérité de ce problème de leurs prédécesseurs, mais au milieu des projets, lancés chaque année à travers les communes et particulièrement à travers la commune du chef-lieu, n’est-il pas possible de dégager un budget pour étudier et régler ce problème qui porte un coup à la réputation de la wilaya ?

Chaque année, des projets de réaménagement, de remise à niveau des routes et de désobstruction des avaloirs sont lancés à coup de milliards, sans que la moindre éclaircie ne se fasse ressentir dans le quotidien du citoyen lambda.

Plus que jamais, le moment est venu pour faire intervenir des professionnels qualifiés pour penser à ce problème en profondeur et y apporter des solutions sûrement onéreuses, mais efficaces sur le long terme.

Face à la gravité de la situation, ce ne sont sûrement pas les campagnes de désobstruction des avaloirs à coups de pelles et à la force des mains des agents de propreté que cette situation va changer.

Par : M. L

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