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Annaba. 5 000 microentreprises travaillent au noir

Publié le 30/08/2007
Plus de 5 000 microentreprises travaillent au noir à travers les communes de la wilaya et dont la majorité sont disséminées dans les différentes cités de la ville de Annaba. Un chiffre très approximatif, selon les déclarations d’un contrôleur des impôts qui a révélé que les PV établis régulièrement dans ce domaine sont loin de refléter la réalité du terrain.  “Ces petits ateliers clandestins sont implantés pour une grande majorité au domicile des intéressés et concernent, en particulier, les professions artisanales, tandis que les garages de réparation de véhicules se font le plus souvent dans des coins discrets, derrière les bâtiments.” C’est surtout dans la confection des habits féminins traditionnels et des trousseaux de mariée que ces artisans emploient des jeunes femmes formées sur le tas qui leur font gagner, à peu de frais, des sommes importantes. Dans le même contexte, on trouve de véritables écoles de formation de couture et de broderie traditionnelle, sans parler des salons de coiffure pour dames qui sont très fréquentés.
La nouveauté, ces dernières années à Annaba, est la préparation à domicile de la galette (kessra) ou de la pâtisserie orientale, livrés chaque matin aux restaurants, boulangers et autres pâtissiers. “Ce travail à domicile me permet de gagner de quoi faire vivre ma famille tout en restant chez moi. Sans ce travail, on en serait réduits à la mendicité”, nous dira une mère de trois étudiants et épouse d’un handicapé, ancien coiffeur au noir, qui perçoit de son côté 3 000 DA par mois comme pension censée le faire vivre lui et toute sa famille. Selon nos sources, des ateliers plus importants emploient au noir une main-d’œuvre mal payée pour des heures de travail dépassant de loin les dispositions de la législation du travail. Ils sont implantés dans des maisons de particuliers. Il s’agit en général d’ateliers de confection de prêt-à-porter et de menuiseries clandestines qui ne livrent leurs produits que durant les week-ends.
Pour notre interlocuteur, ces derniers sont les plus visés par les services des impôts, étant donné l’importance de leurs activités. Mais ils utilisent toutes les stratégies pour échapper au fisc.
Hafiza M [LIBERTE - 30-08-2007]
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